Les Pays-Bas et le Japon se rangent du côté des États-Unis dans une guerre des puces avec la Chine

Les Pays-Bas et le Japon limiteront l’exportation de puces et de machines à puces vers la Chine. Les deux pays soutiennent les règles strictes imposées par les États-Unis, rapporte l’agence de presse Bloomberg Lundi.

Les États-Unis, les Pays-Bas et le Japon sont de loin les plus grands fournisseurs de machines à puces. Cette décision pourrait porter un coup dur aux ambitions technologiques de la Chine.

Les États-Unis veulent prendre des mesures strictes pour empêcher le développement chinois de puces avancées. Ils peuvent également être utilisés à des fins militaires.

Le fabricant de machines à puce ASML, basé à Veldhoven, n’est déjà pas en mesure de fournir à la Chine ses appareils les plus avancés. Les États-Unis souhaitent également que les appareils plus anciens ne soient plus autorisés à entrer dans le pays asiatique.

ASML est le plus grand fabricant de machines à puces au monde. Le japonais Canon est un concurrent, tout comme Nikon et Tokio Electron, mais ce sont des joueurs beaucoup plus petits.

Le PDG d’ASML, Peter Wennink, a déclaré lors de la dernière présentation des chiffres de son entreprise qu’il ne s’attend pas à ce que la demande de machines à puce diminue si ASML n’est plus autorisée à approvisionner la Chine. En effet, les États-Unis et l’Europe eux-mêmes investissent beaucoup d’argent dans de nouvelles usines pour fabriquer des puces informatiques dans leur propre région. Ils veulent devenir moins dépendants de la Chine.



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