Les Pays-Bas et la Belgique veulent aider les armateurs à lutter contre la mafia de la drogue

Dans la lutte contre des gangs de la drogue de plus en plus puissants, les Pays-Bas et la Belgique font appel à des compagnies de transport par conteneurs dans les ports de Rotterdam et d’Anvers. Par exemple, ils doivent améliorer la sécurité des conteneurs et contribuer à leur traçabilité afin d’intercepter la contrebande. Les ministres des deux pays signeront vendredi une série d’accords avec les cinq armateurs les plus importants.

Le trafic de drogue dans les deux principaux ports européens est en augmentation et les gangs deviennent de plus en plus brutaux et violents. Une guerre contre la drogue fait rage à Anvers depuis des mois, qui a tué une fillette de 11 ans le mois dernier. Des politiciens tels que le ministre belge de la justice Van Quickenborne et son ancien collègue néerlandais Grapperhaus sont sérieusement menacés. Selon le commissaire européen responsable Johansson, la mafia de la drogue présente autant de danger que le terrorisme.

Le gouvernement ne peut pas réussir seul à maîtriser la puissante industrie d’un milliard de dollars, selon les gouvernements néerlandais et belge. Les transporteurs de conteneurs doivent prendre leurs responsabilités et faire plus. Sinon, ils pourraient éventuellement se voir refuser l’accès aux ports.

Les ministres Yesilgöz (Justice) et Harbers (Infrastructure) et le secrétaire d’État De Vries (Douanes) et leurs collègues belges ont convenu vendredi avec les armateurs, entre autres, que ces conteneurs seront éventuellement dotés d’un sceau numérique, ce qui déclenchera une l’alarme si elle est en route est cassée. Cela devrait rendre impossible la dissimulation de cocaïne entre un chargement de bananes sur le chemin de l’Amérique du Sud à Rotterdam ou Anvers, par exemple. Quiconque vient retirer un conteneur doit s’identifier avec une empreinte digitale. Il ne peut pas être secrètement joué ou piraté, comme les codes PIN qui sont maintenant parfois utilisés. En outre, le personnel du port doit faire l’objet d’enquêtes plus approfondies, les armateurs doivent aider à suivre les conteneurs lors de leur voyage autour du monde et ils doivent partager davantage d’informations pour reconnaître les schémas suspects.

L’accord avec les quatre principales compagnies maritimes mondiales MSC, Maersk, CMA CGM et HAPAG Lloyd et la grande compagnie maritime frigorifique néerlandaise Seatrade sera signé à Anvers vendredi après-midi. L’intention est de conclure ultérieurement des accords avec les terminaux portuaires.



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