Les participants font campagne pour le maintien des entreprises de travail/de formation dans la GGZ Drenthe

Dix participants des entreprises de travail/formation Daat-Drenthe de la GGZ Drenthe ont distribué aujourd’hui des dépliants sur le marché d’Emmen pour attirer l’attention sur une pétition qu’ils ont lancée pour la préservation de ces entreprises. GGZ Drenthe souhaite fermer certains des huit sites et recherche un partenaire de reprise.

La campagne a été mise en place par Natasja van Viersen, qui travaille elle-même dans l’atelier d’encadrement de Daat à Beilen. « Cette activité diurne est la bouée de sauvetage de 400 personnes vulnérables souffrant de divers problèmes psychologiques. C’est l’endroit où elles peuvent être elles-mêmes et où elles peuvent grandir. Quand je me regarde : il y a cinq ans, j’étais un projectile non guidé. J’ai des car Il est très important pour moi d’apprendre les choses que j’ai besoin d’apprendre dans un lieu de travail aussi protégé afin de pouvoir à nouveau exercer un travail rémunéré. Cela me donne la tranquillité d’esprit.

Van Viersen travaille depuis deux ans pour passer à un travail rémunéré. « Mon conseiller personnel pense qu’il faudra encore un an et demi avant que je puisse faire un travail rémunéré. Si le travail à Daat s’arrête maintenant, je serai retardé de plusieurs années. Je suis en couple depuis douze ans et demi et je veux vivre ensemble. Cela n’est possible que si j’ai un travail rémunéré, car maintenant je suis sur l’aide sociale. Je veux continuer à construire ma vie et une famille.

La GGZ Drenthe affirme que l’entreprise de travail / formation est déficitaire et ne s’attend pas à pouvoir inverser la tendance. « Si la GGZ Drenthe veut se débarrasser de nous, ça nous va. Même si nous devons déménager. Mais nous voulons que nos superviseurs déménagent avec nous. Si vous nous enlevez ces superviseurs, nous allons nous écraser. . La GGZ Drenthe ira beaucoup plus loin. coûtera plus d’argent. »

Selon Van Viersen, l’impact de la fermeture imminente sur les participants est important. « Lorsque la friperie de Hoogeveen a fermé ses portes en 2016, 30 personnes ont été mises à la rue. Trois d’entre elles se sont suicidées. Maintenant, j’entends aussi des gens dire : si je ne peux plus travailler chez Daat, alors je ne peux plus travailler. » n’en ont plus. Par exemple, c’est la seule raison pour laquelle les personnes souffrant de troubles anxieux sortent. »

René Wittedorp, président du parti du CDA Emmen, s’est également arrêté à la campagne de tracts. Surtout pour être informé. « Il a l’attention des politiciens. Des questions ont été posées à ce sujet et le Conseil dit qu’il y travaille. Nous garderons un œil sur le pouls. »

La pétition, lancée le mois dernier, a maintenant été signée 1 170 fois. Les signatures seront remises à la GGZ Drenthe en janvier. Il dit qu’aucune décision définitive n’a encore été prise quant au nombre de lieux et de lieux de travail à disparaître. La décision finale devrait être prise en mars.



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