Les parlementaires sous pression à cause du MAA : « Ça pend au-dessus de la tête »

Un lourd fardeau pèse sur les épaules des membres du Conseil provincial, qui décideront de la survie de l’aéroport de Maastricht Aachen (MAA) le 3 juin. C’est ce qu’affirment les députés Marcel Thewissen (SVL) et Wouter IJpelaar (CDA) jeudi à L1mburg Central sur L1 TV.

Les représentants du Limbourg se réuniront vendredi au Parlement pour discuter de ce qu’il adviendra de l’aéroport : fermera-t-il ses portes ou restera-t-il ouvert ? Et si oui, dans quelles conditions ?

« S’accroche au-dessus des têtes »
SVL’er Thewissen pense qu’il est important que la balle traverse l’église concernant l’aéroport. « Il est suspendu au-dessus de la tête des gens au sens propre et figuré depuis bien trop longtemps. Comme c’est encore difficile, il doit y avoir de la clarté. »

Il dit se réjouir de l’implication de nombreux Limbourgeois, mais que les émotions prennent régulièrement le dessus. « C’est à nous de séparer le rationnel et les faits de l’émotion. Ce n’est pas toujours facile. » Les acteurs en la matière sont nombreux, parmi lesquels les personnels de l’aéroport, les riverains, les associations nature ou encore la foire d’art TEFAF, plus difficile à trouver sans l’aéroport. 22 intervenants seront présents à la réunion de jeudi.

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Des menaces
Des collègues des États membres disent avoir été menacés par des parties prenantes. Ce n’est pas le cas des membres SVL et CDA. thewissen: « 
Il y a eu des situations où vous trouvez parfois quelque chose dans la boîte aux lettres ou lorsqu’un policier local vous appelle pour vous dire que quelque chose se passe. Mais j’ai du mal à estimer si cela a quelque chose à voir avec ce dossier. »

IJpelaar remarque également que les personnes impliquées expriment parfois leurs sentiments. « Cela vient avec des émotions, mais je peux placer ces émotions. » L’homme politique estime également qu’il est impossible de plaire à tout le monde.

‘Surcharge d’information’
Les représentants du peuple ont pour tâche quotidienne de parler avec les parties prenantes et de recueillir toutes les informations disponibles. Membre de l’ADC
IJpelaar dit avoir parlé à tous les groupes d’intérêt « presque deux fois ». « En tant que député, vous obtenez une surcharge d’informations. » Pourtant, il est en paix avec cela. « Vous êtes élu, puis vous prenez vos responsabilités. C’est l’un des plus gros dossiers auxquels nous sommes confrontés en tant que province, alors vous devez faire de la place. »

Être député est un travail secondaire pour de nombreux députés. Habituellement, il est payé environ 1500 euros par mois pour environ 20 heures de travail par semaine.

Futur MON
Le Parlement du Limbourg choisit finalement parmi quatre scénarios, dont l’un est la fermeture de l’aéroport. Les autres options sur la table sont la croissance maximale et la croissance sans augmenter les nuisances. D’autre part, l’aéroport pourrait également se concentrer davantage sur le transport de fret ou sur des avions (électriques) plus durables.

S’il y a une majorité en faveur du maintien de l’aéroport ouvert, une nouvelle piste sera construite de toute façon. Il devrait coûter plus de 35 millions d’euros. En revanche, la fermeture de l’aéroport coûte environ 240 millions d’euros.

Décision
Fin avril, une proposition de l’exécutif provincial a semé la confusion et l’agitation parmi les employés. La proposition, qui justifie tous les scénarios avec avantages et inconvénients, donnerait l’impression que l’exécutif provincial préfère fermer l’aéroport.

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On ne sait toujours pas quel scénario IJpelaar et Thewissen opteront. « Nous avons encore les questions nécessaires et en fonction des réponses, nous devrons choisir un poste », explique Thewissen. Son collègue « a déjà une direction », mais la garde un moment pour lui.



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