Les parcs de vacances et campings brabançons en ont assez des clients qui se déplacent à toute vitesse sur le site en fatbikes et scooters électriques. Les fat bikes sont désormais interdits au camping De Heische Tip en Zélande après plusieurs accidents et d’autres parcs ont également choisi d’interdire ce type de deux-roues. « Ils doivent laisser les scooters électriques chez nous. »
La rue est le reflet du camping, explique Michel Huigevoort. Il est directeur du Recreatiepark TerSpegelt à Eersel et voit la popularité des fat bikes croître dans le parc. « Nous constatons une augmentation des moyens de transport électriques. Les gens roulent plus souvent en fat bike, mais ce n’est quand même pas trop grave. C’est surtout le scooter électrique qui a le vent en poupe. »
Huigevoort le comprend. Tout le monde n’a pas envie de tout faire à pied au camping. Dans un grand parc comme TerSpegelt, qui accueille quatre mille visiteurs lorsqu’il est plein, le supermarché est peut-être un peu trop éloigné. Un scooter pouvant atteindre 25 kilomètres par heure est utile. Mais cela compromet la sécurité des autres invités.
« Les enfants sur un scooter électrique ne connaissent qu’un seul réglage : plein régime. Je le comprends parfaitement, car j’étais jeune aussi », explique Huigevoort. « Mais cela nous a causé tellement de désagréments. Des enfants en scooter percutent d’autres enfants, des collisions avec des voitures, etc. C’est pourquoi nous avons interdit les scooters il y a trois ans. »
« Il est difficile de faire la distinction entre les différents vélos électriques. »
Au Recreatiepark De Achterste Hoef à Bladel, on constate également que le fat bike est beaucoup plus utilisé au camping que l’année dernière. Mais une interdiction, c’est compliqué, explique un employé qui répond au téléphone. « Il est difficile d’interdire le fat bike, car il s’agit d’un vélo électrique. Et de nombreux clients nous prennent leur vélo électrique. Nous avons du mal à faire la distinction. »
A LIRE AUSSI : Un camping interdit les gros vélos après trois accidents en une journée : « Pas de piste transversale »
Dans ce camping familial de Bladelse, on s’adresse aux clients qui roulent trop vite sur un fat bike. Mais cela vaut également pour tous ceux qui traversent le camping à vive allure. « Nous avons aussi des seniors en vélo électrique qui passent à toute vitesse », raconte l’employé. À l’Achterste Hoef, ils ont interdit les scooters électriques. « Nous l’avons déjà fait il y a quelques années. Les petits enfants n’y prêtent pas beaucoup d’attention, même s’ils l’utilisent le plus. Ce truc va vite trop vite. »
Au camping Heische Tip en Zélande, le fat bike a été interdit après trois accidents en une journée. Outre la sécurité des enfants et des autres campeurs, l’irritation croissante des campeurs a également été une raison importante de l’interdiction.
« Le fait d’opter ou non pour une interdiction dépend aussi beaucoup du groupe cible. »
Le directeur Huigevoort de TerSpegelt comprend les propriétaires du camping du Heische Tip. « Ils sont au camping toute la journée et discutent avec les autres clients. Un camping n’est pas pareil qu’un autre. Cela dépend beaucoup du groupe cible que vous ciblez. »