Les nuisances de l’armée dans la Drenthe augmentent : la Défense veut davantage de routes à basse altitude pour les avions de combat et les hélicoptères

La province de Drenthe est préoccupée par les projets de la Défense visant à étendre les zones d’entraînement et les routes de vol à basse altitude pour les avions de combat et les hélicoptères.

Dans une lettre adressée au ministre de la Défense Ollongren, l’exécutif provincial de Drenthe s’est déclaré préoccupé par l’extension de la zone d’entraînement des avions de chasse au nord. «Pour Drenthe, cela signifie non seulement une augmentation du bruit, mais aussi un déplacement de l’ensemble du trafic aérien civil plus au sud. En conséquence, ces routes aériennes se situeront également au-dessus de Drenthe », a écrit GS au ministre.

Selon la province, l’impact sur la qualité de vie à Drenthe de l’augmentation de la zone d’entraînement des avions de combat tels que le F35 manque d’informations. Elle demande à la Défense de cartographier l’impact de la pollution sonore. En outre, la Défense souhaite également étendre les routes de vol à basse altitude pour les hélicoptères à Drenthe et les utiliser plus souvent.

Nuisance sonore totale

GS craint que Drenthe ne subisse des inconvénients disproportionnés dus à la combinaison du survol d’hélicoptères, de l’extension de la zone d’entraînement des avions de chasse et du déplacement du trafic aérien civil au-dessus de Drenthe. « Nous sollicitons expressément votre attention sur cette somme de nuisances sonores », écrit la province au ministre. Elle demande également au ministre d’épargner la zone sensible UNESCO du Hondsrug, le radiotélescope LOFAR près d’Exloo et les radiotélescopes près de Westerbork et Dwingeloo.

La Défense recherche davantage de zones d’entraînement dans notre pays et, selon la province, il n’y a pas de place pour cela à Drenthe. Le ministre a indiqué qu’il agrandirait la zone d’entraînement de De Haar, à côté du circuit TT d’Assen, de 400 à 600 à 800 hectares. Cette expansion devrait franchir la frontière communale avec Midden-Drenthe. Cette municipalité s’en inquiète beaucoup, car il faudra alors sacrifier des terres agricoles.

Les agriculteurs

« Cela a des conséquences majeures pour les agriculteurs, les entrepreneurs récréatifs et les autres résidents de ce secteur », déclare le conseiller Jan Schipper. Il s’étonne que sa commune ne soit pas mentionnée dans les plans de Défense. « Nous avons également soumis une déclaration au ministère, avec la demande expresse : entrer en discussion avec nous. »

Les routes de vol à basse altitude des hélicoptères de l’armée couvrent également une grande partie de la Drenthe centrale. « S’ils sont utilisés plus souvent, cela entraînera davantage de désagréments », explique Schipper.

Solutions

La province non seulement soulève des objections, mais propose également des solutions. Cela permettrait à l’aéroport de Groningue-Eelde de gérer davantage de trafic aérien militaire. GS voit également des opportunités pour un village de formation à Drenthe pour les drones et les hélicoptères. De Haar ou Havelte pourraient y prétendre. Ceci en combinaison avec les routes de vol à basse altitude pour les hélicoptères.



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