Les nouvelles règles sur les congés maternité et paternité sont en marche : des enfants jumeaux aux handicapés, voici ce qui change


Avec le feu vert du gouvernement, mercredi 22 juin, au décret législatif qui transpose la directive européenne 1158 de 2019, la réconciliation entre les temps de la vie professionnelle et ceux consacrés à la vie familiale pour tous se renforce un peu plus également en Italie les travailleurs qui ont des devoirs de soins en tant que parents et / ou soignants, les soi-disant soignants. L’objectif des nouvelles règles est de parvenir à un partage plus équitable des responsabilités entre les hommes et les femmes et de promouvoir une égalité effective entre les femmes et les hommes tant sur le lieu de travail que dans la famille.

La réorganisation réglementaire

Le décret législatif, 10 articles au total, attendu au Journal officiel (pour ensuite entrer en vigueur), tente d’harmoniser un corpus législatif dispersé, jusqu’à présent, dans diverses sources, du Tu 151 de 2001 au Statut de l’auto- l’emploi (décret législatif 81 de 2017), de la loi sur l’emploi (décret d’application 81 de 2015 à la loi 104 de 1992). Les nouveautés sont nombreuses, essayons de les résumer.

Le congé des nouveaux pères passe structurellement à 10 jours

La disposition rend structurel le nouveau type de congé de paternité, obligatoire et d’une durée de 10 jours ouvrables, utilisable par le père qui travaille dans le laps de temps allant de 2 mois avant à 5 mois après la naissance, tant en cas de naissance que de décès périnatal de l’enfant. . Il s’agit, explique un communiqué du ministère du Travail, d’un droit autonome et distinct dû au père travailleur, à côté du congé de paternité dit alternatif, qui n’est dû qu’en cas de décès, de maladie grave ou d’abandon de l’enfant. par la mère. En cas de naissances multiples, la durée du congé est portée à vingt jours ouvrables. Le congé peut également être utilisé par le père pendant le congé de maternité de la mère qui travaille. Le congé s’applique également au père adoptif ou nourricier. Pour exercer ce droit, le père est tenu d’informer par écrit l’employeur des jours où il entend prendre le congé, au moins cinq jours à l’avance, si possible en fonction de l’événement de naissance, sur la base de la date présumée de naissance, sans préjudice des meilleures conditions prévues par la négociation collective.

Le congé parental, voici comment ça change

La disposition porte alors la durée globale du droit au congé parental dû au parent isolé de 10 à 11 mois, dans l’optique d’une plus grande protection des familles monoparentales. Les mois de congé parental couverts par des allocations à hauteur de 30% passent de 6 à 9 au total, sans préjudice des limites maximales de congé pouvant être utilisées par les parents. C’est-à-dire : en plus des trois mois, non transférables, qui sont dus à chaque parent, s’ajoute une période de congé supplémentaire d’une durée totale de trois mois, pour laquelle une indemnité égale à 30 % est toujours due. salaire (s’il n’y a qu’un seul parent, il a droit à une allocation égale à 30 pour cent du salaire pendant une période maximale de neuf mois). Ensuite, l’âge de l’enfant passe de 6 à 12 ans, période pendant laquelle les parents, y compris les parents adoptifs et nourriciers, peuvent bénéficier d’un congé parental, compensé de la manière décrite ci-dessus. Les périodes de congé parental sont comptées dans l’ancienneté de service et n’emportent pas diminution des congés, du repos, du treizième mois de salaire ou de la prime de Noël, à l’exception des émoluments accessoires liés à la présence effective dans le service, sauf dispositions contraires prévues par les conventions collectives. négociation.

Allocation de maternité pour les femmes indépendantes

Le décret législatif étend également le droit à l’allocation de maternité en faveur des travailleurs indépendants et des pigistes, également pour les périodes d’abstention précoce en raison d’une grossesse à risque.



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