Les Norvégiens savent que la gestion des dommages miniers «ne fonctionne toujours pas bien»

Bien que la famille Blansjaar à Norg, selon Sietze de Jong, soit « dans le top trois de Norg » en ce qui concerne les dommages causés par l’extraction de gaz, elle pouvait s’attendre à exactement 0 euro. De Jong, devenu expert contre son gré et grâce, constate que la gestion des dégâts miniers ne « fonctionne toujours pas correctement ».

Pour attirer à nouveau l’attention sur ce point, De Jong a invité les membres du conseil de la municipalité de Noordenveld à visiter Norg au nom du groupe de travail temporaire sur les dommages miniers 1 (TWME). A diverses adresses, des habitants ont fait part de leurs dégâts et surtout comment ils ont été réglés.

Par exemple, Peter Blansjaar vit depuis trois ans dans la Molenstraat. En peu de temps, il signale facilement trois grandes fissures. Il y en a beaucoup d’autres, mais le temps est limité en raison du calendrier serré. Blansjaar a signalé les fissures dans sa maison à l’Institut des dommages miniers de Groningue (IMG), qui a fait venir une agence de recherche. Le total des dégâts : 0 euros.

« L’homme qui est venu ici a dit, avant même de commencer, que nous devrions supposer que nous n’obtiendrions rien », explique Blansjaar. « Je n’ai pas besoin d’argent de l’IMG, je veux juste que cela soit résolu. »

Blansjaar avait l’agence de recherche 10BE à la porte. Un problème est que l’IMG engage plusieurs agences de recherche pour venir évaluer les dégâts. Cela conduit à des différences dans les quartiers.

Dans la Leeuwerikstraat, par exemple, 24 personnes ont signalé des dégâts, De Jong le sait. « Dans 23 de ces cas, l’argent a été versé, dans un cas non. J’assiste cette famille dans sa démarche. C’est impossible à expliquer. »

Une lueur se dessine à l’horizon avec l’élargissement de la présomption légale de preuve et de reconnaissance de l’Etat. Mais cela ne résout pas tout, prévient Linda de Boer au nom de la TWME.

« Jusqu’à 60 000 euros de dégâts, plus aucune recherche de causalité n’est faite », précise-t-elle. « Mais les décisions irrévocables ne sont en principe pas réévaluées. Ça pique. »

Elle espère que les personnes qui ont demandé une indemnité forfaitaire de 5 000 euros recevront 5 000 euros supplémentaires.

En attendant, De Jong continue d’aider les familles ayant des réclamations à Norg dans leur processus de règlement des réclamations. « Parce que les choses ne vont toujours pas bien. Vous ne pouvez pas le comparer, mais parfois ces choses peuvent être comparées à l’affaire des avantages. »



ttn-fr-41