Joccasion un Milancette année, accueille le Journée nationale du souvenir et de l’engagement en mémoire de victimes innocentes des mafiasorganisé parAssociation libre, dans sa vingt-huitième édition. Milan parce qu’ils sont passés ttrente ans trente ans se sont écoulés depuis le massacre de via Palestro (près du pavillon d’art contemporain) qui a causé la mort de cinq personnes, et par la plus grande enquête sur la corruption politique, à savoir Clean Hands. A Milan parce que dix ans se sont écoulés depuis les funérailles de Léa Garofalo, qui s’installe dans la capitale lombarde pour élever sa fille en femme libre. A Milan parce que les mafias sont répandues au niveau national et international, surtout où l’économie est florissante et les opportunités d’enrichissement les plus riches et les plus nombreuses.
La Journée du souvenir des victimes de la mafia 2023 est à Milan
Il y aura une procession à Milan, à partir de 9 de Corso Venezia pour arriver à la Piazza Duomo. Ici à 11h, avant le discours final de Don Luigi Ciotti, il commencera la lecture de noms des victimes innocentes des mafias. Citoyens ordinaires, magistrats, journalistes, membres des forces de police, prêtres, entrepreneurs, syndicalistes, représentants politiques et administrateurs locaux morts aux mains des mafias : Libera organise cette très longue liste depuis plus de 27 ans.
Et de 1861 à aujourd’hui ce sont 1069 noms qui en font partie. Des histoires qui jalonnent toute l’histoire de l’Italie, de l’Unification jusqu’à l’année dernière, lorsque dans la périphérie de Naples, il fut victime d’une embuscade de la Camorra Antimo Empereur56 ans de Ponticelli, ouvrier « bricoleur », tué parce qu’il était à côté de la cible de l’embuscade.
Victimes des mafias aussi les migrants qui sont morts à Cutro
Mais « A Milan on lira aussi les noms des derniers migrants morts à Cutro», a déclaré Luigi Ciotti« parce que nous pensons que derrière ces morts il y a des jeux d’intérêts et de pouvoirs forts, dans une dimension criminelle toujours plus large ».
« Vivi », le portail qui recueille et raconte les histoires des 1069 victimes
pourquoile « droit au nom » signifie-t-il essayer de sauver au moins les morts de l’oubli, sans tomber dans le piège de la rhétorique typique de nombreuses célébrations. A cet égard, le 21 mars 2023 est particulièrement particulier : il est né »Tu vis», « une archive multimédia, ouverte et accessible à tous, où sont rassemblées toutes les histoires de plus de 1000 victimes innocentes de la mafia. Avec plein de témoignages, de souvenirs, d’anecdotes. Un lieu de mémoire pour découvrir les visages, les histoires et les rêves d’innocentes victimes de la mafia. « Où écouter la parole des membres de la famille pour construire un pont avec les nouvelles générations ».
Au cours de la journée du 21 mars 2023, de nombreux ont également été organisés séminaires et sessions de formation. A partir de celle consacrée au trentième anniversaire des massacres de 1992-1993 et à mafias en Lombardie et dans le nord de l’Italie: « des infiltrations des décennies passées, en passant par la colonisation, à la présence d’aujourd’hui ».
Femmes tuées par les mafias
Dans les familles mafieuses, les femmes sont souvent victimes de violences : objets de possession, sans possibilité d’autodétermination et de liberté. Au total, il y a 133 femmes victimes de violences mafieuses.«Certaines sont des femmes touchées par balles perduesd’autres sont victimes de ventes croiséestué pour liens parentaux avec des mafieux, mais complètement étrangers aux affaires du clan – souligne Libera -. D’autres encore sont des femmes tuées pour s’opposer au pouvoir économique, politique, social et culturel des mafias». Des administrateurs publics, des magistrats, des policières, mais aussi des femmes issues de la mafia qui sont se rebeller contre la « culture mafieuse ».
Lea Garofalo, rebelle contre la mafia, tuée à Milan
Entre eux, Léa Garofalo. Témoin de la justice, il a essayé de construire, pour lui et pour sa fille Denis, une nouvelle vie, bien loin de la vie ‘Ndrangheta à laquelle elle était condamnée, compte tenu du contexte d’origine et de son mariage avec Carlo Cosco. En 2009, elle a été tuée par son mari : assassinée dans un appartement de la Piazza Prealpi, à Milan, puis brûlée, sur un terrain à San Fruttuoso, à Monza, avec 50 litres d’acide. Il a été laissé brûler pendant près de trois jours, de sorte qu’il n’en reste aucune trace.
En 2012, les restes de Lea ont été retrouvés à proximité Monza, grâce au témoignage d’un de ses ravisseurs. Sur ce terrain, il se lèvera bientôt un centre de droit.
Les funérailles civiles et publiques de Lea Garofalo il n’a été célébré qu’en 2013, à Milan, avec la participation de centaines de personnes et, de loin, de sa fille Denise, également témoin de la justice et figure clé du procès du crime mafieux. Grâce à Libera, Lea repose au cimetière de Milan, al Famedioentre citoyens méritants.
Les enfants tués par les mafias : le plus jeune avait 50 jours
sont, à la place, 115 noms d’enfants tués par les mafias. Le plus petit est Catherine Nencioni50 jours, tué dans la nuit du 26 au 27 mai 1993, à Florence, de bombes dans via dei Georgofiliavec toute sa famille et le jeune Dario Capolicchio.
Parmi les noms inscrits sur la liste ces dernières années, ceux des victimes internationales sont de plus en plus nombreux. Comme Derk Wiersum et Peter de Vries, tués à Amsterdam pour être devenus avocat et conseiller de confiance de Nabil B., témoin clé dans le procès contre Ridouan Taghi, patron du crime organisé maroco-néerlandais. Au total, les victimes internationales sont 49.
Parmi ceux-ci, en particulier les jeunes migrants d’Afrique et d’Europe de l’Est, morts aux mains d’embauches illégales dans la campagne des Pouilles et la province de Caserte. Mais aussi des magistrats, comme Pierre Michel, des militants comme Luc Nkulula, et surtout des journalistes.
Il y a 11 journalistes tués aux mains de la mafia dans différentes parties du monde : de la Russie à la Somalie, de Malte au Liban. Parmi eux, 6 sont des femmes.
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