Les négociations sur une meilleure prise en charge des jeunes se sont effondrées, la prise en charge des enfants s’effondre entre-temps

Les négociations pour réduire la charge de travail des protecteurs de la jeunesse ont échoué. C’est ce qu’affirme le syndicat FNV. Douloureux, car un rapport d’inspection est sorti hier, qui soulignait une fois de plus : l’aide à la jeunesse a vraiment coulé au fond, des centaines d’enfants attendent en vain de l’aide.

L’engagement de la semaine dernière était considérable, mais aussi très nécessaire, pour les négociations entre le syndicat FNV, les employeurs, les municipalités et le gouvernement. Les 5000 protecteurs de la jeunesse aux Pays-Bas ne seraient plus, qui sont actuellement en grève, doivent en moyenne guider jusqu’à deux fois plus de familles et d’enfants qu’il n’en est responsable. Mais alors que des centaines d’enfants sont sur des listes d’attente et que la qualité de l’accueil des jeunes se dégrade, les négociations ont échoué.

crier au secours

Et c’est encore plus douloureux, car hier un dévastateur à nouveau rapport des inspections de la santé et de la jeunesse et de la sécurité et de la justice sur l’état de la protection de la jeunesse. La liste des points douloureux est énorme. Les décisions de justice ne sont pas exécutées faute de personnel. Neuf organismes de protection de la jeunesse sur treize ne parviennent pas à trouver un conseiller pour les enfants nécessiteux et vulnérables. Les enfants bénéficiant d’une mesure de protection de la jeunesse doivent encore attendre trop longtemps pour obtenir une aide appropriée ou ne reçoivent aucune aide appropriée. Cela concerne, par exemple, les enfants qui sont négligés ou maltraités. Les listes d’attente ne cessent de s’allonger.

Pendant ce temps, le nombre de calamités dans les institutions augmente, tout comme le nombre d’incidents violents. Les garderies fermées doivent disparaître, mais les alternatives ne voient pas le jour. Et il n’y a pas encore assez de travail sur le retour des enfants placés.

Ce n’est pas le premier appel à l’aide. Les inspections ont déjà envoyé une lettre brûlante au cabinet. L’ombudsman des enfants a également tiré la sonnette d’alarme l’an dernier. Et les protecteurs de la jeunesse eux-mêmes militent depuis près de cinq mois pour réduire la charge de travail avec laquelle ils sont aux prises. FNV Youth Care demande que le nombre de clients par protecteur de la jeunesse soit réduit le plus tôt possible. La recherche montre que huit à neuf familles sont réalisables. En moyenne, les protecteurs de la jeunesse en ont le double sous leur garde, mais il y a des pics de trente par exemple.

Ne pas attendre

Maaike van der Aar, directrice de FNV Youth Care: ,,Nous avons eu les premières discussions cette semaine, mais l’idée qu’il faut maintenant faire des choix fermes, ce qui peut aussi faire mal, n’a pas encore atterri. Cependant, c’est la seule issue à cette terrible impasse. On parle de moyen et de long terme, mais les résultats ne sont pas concrets. Nous n’allons pas attendre cela non plus. Il faut agir maintenant. »

En mars, la FNV poursuivra ses discussions avec les employeurs, les municipalités et le ministère de la Justice et de la Sécurité. Ensuite, le syndicat demande que des propositions concrètes soient mises sur la table pour introduire la «réduction de la charge de travail», ce qui oblige les protecteurs de la jeunesse à encadrer moins de familles. Un problème majeur avec cela, les employeurs ont souligné plus tôt : les fournisseurs sont payés par enfant. Accompagner moins d’enfants signifie donc aussi moins d’argent – cela pourrait même conduire à des faillites.

Si nécessaire, la FNV a déjà annoncé qu’elle prendrait elle-même des mesures pour supprimer la pression au travail. Par exemple, les protecteurs de la jeunesse n’effectueront plus certaines tâches administratives.



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