Les municipalités d’Amsterdam, de Nimègue et d’Oss accueilleront ensemble 360 demandeurs d’asile pour lesquels il n’y avait plus de place dans le centre de demande de Ter Apel. Au moins la moitié de ce groupe séjournera dans un hôtel à Amsterdam la nuit prochaine, tandis que Nimègue et Oss recevront les demandeurs d’asile restants. On ne sait pas encore combien de temps ils seront autorisés à rester. Selon l’agence de presse ANP, l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) est en concertation avec d’autres communes sur l’ouverture des lieux d’urgence pour la période à venir.
A lire aussi : La patience à Ter Apel s’épuise
Ter Apel, où les demandeurs d’asile s’inscrivent avant de rejoindre l’un des 111 centres pour demandeurs d’asile des Pays-Bas, est dans une situation critique depuis un certain temps. Le refuge peut accueillir deux mille demandeurs d’asile, mais il y a eu beaucoup plus de personnes hébergées ces dernières semaines, ce qui a obligé à installer des tentes à l’extérieur. Ces tentes ont été démolies mardi et il a fallu trouver un endroit où dormir pour les près de quatre cents demandeurs d’asile qui y dormaient.
En raison de l’afflux de réfugiés en provenance d’Ukraine, qui ont un accès plus rapide aux logements réservés par les municipalités, pratiquement aucun demandeur d’asile ne transite par le centre d’accueil de Ter Apel. En raison de l’affluence à Ter Apel, la sonnette d’alarme a été tirée fin mars par le Conseil néerlandais pour les réfugiés, la Croix-Rouge et l’organisation de défense des droits de l’enfant UNICEF. En outre, la région de sécurité de Groningen a souligné les conditions dangereuses et insalubres dans le centre et a menacé de fermeture.
Lire aussi Défenseur des enfants : « Les enfants de Ter Apel sont négligés »
Une version de cet article est également parue dans NRC le matin du 20 avril 2022