Les ministres potentiels maintiennent un silence discret mais fièrement rayonnant

Ils étaient sortis. Il n’y avait pas grand-chose d’autre à signaler sur le nouveau cabinet mardi après-midi que ces trois mots. Les journalistes bavards sont également contraints de se rabattre sur le vif du sujet. En l’occurrence : la plateforme. La « chasse » aux noms et aux numéros de maillot a immédiatement commencé avec ces trois mots.

C’était une surprise. « Il y a des nouvelles de La Haye », Mark Visser a ouvert le NOS Journaal à 13 heures, treize minutes seulement après que Geert Wilders ait annoncé sur sa plateforme préférée X qu’ils étaient bel et bien absents. Le leader du PVV : « Nous sommes dehors ! D’accord sur tout ! Un nouveau cabinet. Avec en prime un modèle inhabituel souriant.

Peu auparavant, il était venu annoncer la « bonne nouvelle » à la presse accompagné de Caroline. L’actualité brûlante est entre de bonnes mains avec le journaliste de NOS Albert Bos, l’homme qui l’année dernière en direct a coupé une conversation avec le studio pendant l’émission pour signaler froidement que, selon des sources, le cabinet Rutte-IV venait de lui tomber à l’oreille.

Cette fois, Bos espérait (maintenant sans écouteur, car il était également surpris) qu’il y avait des images. Il y avait : un Wilders économiquement souriant et un Van der Plas généreusement rieur, tous deux « très heureux ». Toujours celui de La Haye Couple heureux.

Bos a immédiatement donné une mini-explication, avec une pointe de surprise et peut-être de regret dans la voix : les quatre parties avaient remarquablement bien respecté le silence radio convenu pendant deux semaines. Rien n’avait été divulgué et cette nouvelle est donc arrivée de manière inattendue (à l’extérieur, comme il faut le dire aujourd’hui, donc pas à l’intérieur).

Il n’y avait pas grand chose à dire à l’époque, mais d’autres rapports suivirent bientôt sur la répartition des postes dans le cabinet Schoof : cinq pour le PVV, quatre pour le VVD et le NSC et deux pour le BBB. Le formateur Richard van Zwol est également passé par là, mais il a seulement confirmé que, comme mentionné, ils étaient parvenus à un accord. Il n’y aurait pas d’autres annonces ce jour-là. Heureusement, il y a Mona Keijzer, qui a annoncé qu’en tant que candidate BBB, elle obtiendrait effectivement une place au gouvernement, même si elle ne pouvait pas encore dire laquelle.

Pendant ce temps, « le cirque des noms » (Eelco Bosch van Rosenthal plus tard dans Heure des nouvelles) en plein essor. Deux heures après la bonne nouvelle de Wilders, le NOS Journaal publiait déjà une série de noms de ceux qui étaient mentionnés : dont Eddy van Hijum (NSC), Sophie Hermans et Eelco Heinen (VVD) et – dans le style classique d’Uylian – filmés de dos. tandis qu’il s’éloignait à grands pas – Gidi Markuszower. La migration reviendrait au député sans fard du PVV qui, en 2021, parlait de « tribunaux » et qualifiait la politique d’immigration en provenance des « pays du bac à sable » de « crime contre le peuple néerlandais ». Ah oui, et Mona Keijzer, qui a confirmé la rumeur avant qu’elle ne décolle.

Liste dans votre poche

Servir des informations torrides sans se brûler les doigts ni crier d’excitation est un art que les présentateurs de journaux télévisés comprennent généralement bien (à condition qu’il ne s’agisse pas d’événements sportifs ou du dernier retour des Rolling Stones). Mais quels autres ingrédients contenaient le repas ?

En fin d’après-midi, il y avait déjà beaucoup de monde sur les quais de NOS et de RTL. Le NOS avait une liste en poche grâce à des « sources ». Agema (PVV) à la Santé publique, Markuszower éventuellement vice-Premier ministre, Hermans (VVD) vice-Premier ministre et au Climat, Heinen Finance, Veldkamp (NSC) à BuZa, Van Hijum Affaires sociales et vice-Premier ministre. Abeille RTL une situation comparable s’y est produite, grâce aux « initiés ». s’aligner Sur. Oh oui, et Mona Keijzer Public Housing et vice-Premier ministre.

Pendant ce temps, les personnes impliquées gardaient un silence discret mais fièrement rayonnant devant la caméra. Le reportage avait fait son travail en quelques heures. L’heure était maintenant aux talk-shows et à la grande explication – nous n’avons pas encore décidé.






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