Les militants du climat s’accrochent aux peintures de Goya


De BZ/dpa

La série de protestations des militants du climat dans les musées et autres institutions culturelles a maintenant atteint le Prado à Madrid.

Deux jeunes gens s’y sont collés aux cadres de deux célèbres tableaux du maître espagnol Francisco de Goya samedi. Le musée le plus important de la capitale espagnole a critiqué l’action et annoncé dimanche que la salle touchée avait été rouverte au public.

« Nous refusons que le patrimoine culturel soit mis en danger par son utilisation comme moyen de protestation », a déclaré le Museo Nacional del Prado. Lors de la manifestation de samedi, seuls les cadres ont été légèrement endommagés après un premier contrôle. Le ministre espagnol de la Culture, Miquel Iceta, a également condamné « l’acte de vandalisme », qui « ne peut être justifié par rien ».

Deux policiers devant le musée du Prado Photo : picture alliance/dpa/EUROPA PRESS

Les militants se sont collés aux cadres d’une main chacun. Auparavant, un autocollant sur le mur entre les peintures avait écrit « + 1,5 C », comme on l’a également vu sur des images vidéo. L’accord de Paris sur le climat de 2015 stipule l’objectif d’arrêter le réchauffement climatique à 1,5 degré si possible et d’éviter ainsi les pires conséquences du changement climatique.

« Cela met en péril notre sécurité alimentaire », a crié le jeune homme. Les deux jeunes portaient des chemises qui disaient Futuro Vegetal (Plant Future). Ce groupe prétend lutter contre la crise climatique en prônant une agriculture qui n’utilise que des produits à base de plantes. L’agence de presse Europa Press, citant les autorités, a écrit que les deux militants ont été « emmenés sans aucun problème » par la police. Aucune autre information n’était connue pour le moment.

En Allemagne et dans d’autres pays européens également, des militants se sont collés à des peintures ou ont pulvérisé de la nourriture dessus avant la 27e Conférence mondiale sur le climat, qui s’est ouverte dimanche en Égypte, comme au musée Barberini de Potsdam, où de la purée de pommes de terre a été lancée sur un Monet La peinture. Aucun des tableaux n’avait été endommagé car ils étaient protégés par du verre.



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