Le collectif citoyen ‘Stop à la crise de l’accueil’ transférera une partie du mobilier récemment confisqué à Fedasil aux demandeurs d’asile occupant un immeuble à Bruxelles. C’est une action symbolique, annonce le collectif.
Le tribunal de première instance francophone de Bruxelles avait autorisé la saisie et la vente d’une série d’actifs de Fedasil. De cette façon, l’agence fédérale peut payer ses amendes pour non-respect du droit d’accueil des demandeurs d’asile.
Le mobilier va maintenant être transféré dans l’immeuble du boulevard du Roi Albert II à Bruxelles, où quelque 70 demandeurs d’asile ont trouvé refuge dans les futurs bureaux du Centre national de crise.
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« Ces meubles symbolisent le surréalisme belge. Au lieu d’offrir un logement aux demandeurs d’asile, le gouvernement belge laisse la situation s’aggraver au point que ses propres meubles sont confisqués et vendus pour payer des amendes », dénoncent les militants. « Mais les sièges de (secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration) Nicole de Moor (CD&V) ne sont d’aucune utilité pour les demandeurs d’asile. Ce dont ils ont besoin, c’est d’un accueil et d’un accompagnement humains. »
Le collectif citoyen organisera samedi une marche symbolique. Les meubles seront amenés au squat via la Koningstraat et la Kruidtuinlaan. Un « Salon de la honte » y sera installé, « comme un symbole de la violation flagrante des droits de l’homme par l’Etat belge », selon le collectif.
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