Un groupe d’une vingtaine de membres du VVD ne fait qu’un mercredi matin pétition ont commencé à exprimer leurs inquiétudes à leur parti concernant la coopération avec le PVV au sein du cabinet Schoof. L’histoire pour laquelle le groupe collecte des signatures s’appelle « Liberté, respect et décence ». La pétition affirme que la politique est pratiquée « par des partenaires de la coalition » qui « ne nous convient pas ». Selon ce groupe, qui comprend des conseillers municipaux comme Erik Verweij de Rotterdam, Ietje Jacobs de Groningen et l’ancien député Pim van Strien, le VVD s’est « retrouvé » dans une situation dans laquelle un parti libéral n’aurait jamais dû se trouver : « Nous tolérons des situations dangereuses durent beaucoup trop longtemps et perdent la force de s’en sortir.»

Le groupe des membres du VVD estime qu’il faut « rendre le libéralisme » au parti. Avec la pétition, qui a été signée 203 fois mercredi après-midi, les membres du VVD veulent s’assurer que le conseil d’administration et le chef du parti, Dilan Yesilgöz, permettent aux membres d’avoir leur mot à dire dans les décisions qui seront prises dans un avenir proche, comme lors de l’évaluation du accord de coalition. L’équipe ministérielle travaille sur cet accord cet été. Les membres du VVD souhaitent que les « limites inférieures administratives et morales » soient surveillées dans cet accord. La déclaration indique que cela doit être fait « dans le respect de la liberté, du respect et de la décence » et sur la base de « la justice, l’égalité, la justice sociale, l’égalité des chances, la séparation de l’Église et de l’État, la liberté d’expression et la non-discrimination ».

Plus de débat

Lors de sa prise de fonction en octobre 2022, le président du parti Eric Wetzels avait promis de ramener « le débat » au VVD, devenu aux yeux d’une grande partie de ses partisans un parti de pouvoir. Le groupe de membres inquiets déclare dans son communiqué qu’il compte bien faire respecter la promesse du président du parti. L’intention, selon l’un des acteurs concernés, est d’obtenir « le soutien le plus large possible » des membres du VVD qui « veulent ouvrir la bouche ». Il est clair depuis un certain temps qu’il y a des troubles parmi les membres du VVD, mais le mécontentement n’a pas été très prononcé jusqu’à présent. Les membres du VVD participant à cette campagne affirment que pour certains d’entre eux, il s’agit de « la dernière étape » avant de mettre fin à leur adhésion, « si rien ne change ».

L’ancien député Pim van Strien affirme que les préoccupations vont au-delà de la simple coopération avec le PVV. «Nous devons être un parti qui soit au centre de la politique, un véritable parti populaire. Nous devons nous protéger contre les extrêmes. Selon lui, il n’est pas prévu qu’il reste avec ce groupe d’une vingtaine de personnes. Jeudi en fin d’après-midi, on annoncera qui a signé la pétition. «Nous sommes transparents et ouverts au maximum.» Il dit aussi : « Il y aura de jolis noms, je le dis déjà de tous les coins du parti. »

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