Les meilleures pochettes d’album de tous les temps (81) : King Crimson – « In the Court of the Crimson King »


L’album est sans aucun doute la meilleure invention du siècle dernier. Mais la musique ne représente pas toute l’histoire. La pochette de l’album est une obsession culturelle depuis aussi longtemps qu’il y a des albums. Depuis que les disques vinyles de 12 pouces sont sortis dans des pochettes en carton dans les années 1950, les musiciens et les fans sont fascinés par l’art présenté sur les pochettes. Lorsque les Beatles ont cassé le jeu en 1967 avec leur reprise de « Sgt. Pepper », c’est devenu un moyen de faire une déclaration visuelle à ce sujet. D’où vient la musique et pourquoi elle est importante. Mais l’art de la pochette de l’album évolue constamment.

C’est pourquoi nous célébrons cet art. Les 100 meilleures pochettes d’albums de tous les temps. De Biggie à Beyoncé en passant par Bad Bunny. Du Nirvana à Nas en passant par Neil Young. SZA au sabbat chez les Sex Pistols. Nous avons du rap, de la country, du jazz, du prog, du métal, du reggae, du flamenco, du funk, du gothique, du psychédélisme hippie et du punk hardcore. Mais tous ces albums ont un look unique qui correspond à leur son. Les reprises les plus mémorables font désormais partie de la musique. Combien de fans de Pink Floyd se sont grattés la tête à la vue du prisme sur la couverture de « Dark Side of the Moon » après avoir roulé leurs cigarettes avec ?

Qu’est-ce qui fait d’une pochette d’album un classique ?

Qu’est-ce qui fait d’une pochette d’album un classique ? Il s’agit parfois d’un portrait de l’artiste. Pensez aux Beatles qui traversent la rue. Ou Carole King à Laurel Canyon avec son chat. D’autres optent pour des images iconiques et semi-abstraites. Comme Led Zeppelin, Miles Davis ou My Bloody Valentine. Certains artistes montrent d’où ils viennent. Comme REM, qui représente le sud avec le kudzu. Ou Ol’ Dirty Bastard saluant le zoo de Brooklyn avec sa carte de bons d’alimentation.

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Beaucoup de ces couvertures proviennent de photographes, designers et artistes légendaires. Comme Andy Warhol, Annie Leibovitz, Storm Thorgerson, Raymond Pettibon et Peter Saville. Certains ont une symbolique cosmique que les fans devront déchiffrer. D’autres s’appuient sur le pouvoir des étoiles. Mais ce sont toutes des images classiques qui sont devenues une partie importante de l’histoire de la musique. Et ils montrent tous pourquoi l’amour du monde pour les albums ne finira jamais.

Les meilleures pochettes d’album de tous les temps (81) : King Crimson – « In the Court of the Crimson King »

King Crimson savait qu’ils étaient sur le point de réaliser quelque chose de grand lorsqu’ils ont créé 21st Century Schizoid Man, le portrait hargneux et émouvant d’une conscience collective en désintégration qui a ouvert leur premier album de 1969.

Et lorsque l’artiste Barry Godber s’est arrêté aux studios Wessex de Londres pour leur montrer la peinture de couverture commandée par le parolier Peter Sinfield, ils ont su qu’ils avaient trouvé la correspondance visuelle parfaite.

« Ce foutu visage a crié hors du sol et nous a dit ‘homme schizoïde’ – la chanson exacte sur laquelle nous travaillions », se souvient plus tard le bassiste et chanteur Greg Lake.

Lorsque vous associez l’image à des paroles comme « Blood rack, barbed wire/Bure funéraire de politiciens/Innocents violés au napalm », il est difficile d’imaginer l’image de couverture semblant horrifiée par les atrocités décrites par la chanson.



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