Pour que les enfants réfugiés ukrainiens puissent aller à la garderie ou à l’école, ils doivent être vaccinés. Les médecins de Berlin appellent à un groupe de travail.
La vaccination contre la rougeole est obligatoire pour se rendre dans un établissement public. De plus, la Commission permanente de vaccination recommande les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les oreillons, la rougeole, la rubéole et la varicelle.
« Selon des enquêtes de l’Organisation mondiale de la santé, au moins un réfugié ukrainien sur cinq n’a aucune protection vaccinale et le taux est encore plus élevé chez les enfants et les jeunes », déclare le médecin de Neukölln, le Dr. Nicolai Savaskan (48 ans). La raison en est principalement une attitude critique envers les vaccins. « C’est un vrai problème. »
La rougeole et la poliomyélite étaient toujours associées à la méningite et à la paralysie et menaient même à la mort. Son département de la santé a formé un groupe de travail pour cette tâche, mais le soutien financier du Sénat est toujours en attente.
médecin pédiatre Martin Karsten (61 ans) de Wilmersdorf conseille aux réfugiés avec des mineurs de consulter le pédiatre. « Toute personne sans carte de vaccination est initialement considérée comme non vaccinée », dit-il. Une vaccination octuple peut être rattrapée sur rendez-vous. « Même si quelqu’un est déjà vacciné, ça ne fait pas de mal. » Il ne craint pas les mauvaises épidémies. La couverture vaccinale des enfants berlinois est de 94 %.
