La manœuvre approuvée par le gouvernement laisse sur le terrain de nombreux mécontents. Les syndicats médicaux et les entreprises du secteur rejettent sans appel la loi de finances, jugeant insuffisants les efforts pour sauver le NHS. Le cinéma fait également partie des secteurs en ébullition en raison de la « rationalisation » annoncée des ressources allouées aux aides publiques.

NHS, priorité aux services à plus grand impact

Pour la santé, « les milliards supplémentaires sont de 3,3. Et ceux-ci s’ajoutent aux 2,3 déjà prévus avec le budget précédent, pour un total de 5,6 milliards supplémentaires mis dans l’assiette pour 2024″, a précisé le ministre de la Santé Orazio Schillaci. Concernant les listes d’attente, en particulier, « nous voulons qu’elles soient éliminées, nous voulons que les médecins travaillent plus dur et soient mieux payés et nous voulons évidemment envisager de rationaliser les listes d’attente elles-mêmes ». Car, a-t-il prévenu, « il y a beaucoup de médicaments inappropriés et nous essaierons de réduire les demandes inappropriées ». La manœuvre introduit également une nouveauté pour surmonter le mécanisme de remboursement des produits pharmaceutiques en agissant sur les plafonds des dépenses pharmaceutiques, mais les listes d’attente restent la question centrale et le président de la Fédération des entreprises de soins et d’hôpitaux (Fiaso), Giovanni Migliore, indique deux lignes directrices. , sur la même ligne que Schillaci. «D’une part – explique-t-il – une plus grande adéquation des prescriptions des spécialistes est nécessaire, d’autre part nous devons utiliser les ressources qui arriveront en donnant la priorité à la disposition des services qui ont le plus grand impact sur l’état de santé. du citoyen, de l’oncologie à la cardiologie, car tous les services n’ont pas la même valeur. »

Pénurie dramatique de personnel

Un « plan » de relance du NHS, celui esquissé dans la manœuvre, que les syndicats médicaux ont cependant rejeté sans appel. Une « tromperie » selon Cimo-Fesmed, alors que pour le syndicat des médecins hospitaliers Anaao ce n’est pas en demandant « plus d’heures à un personnel épuisé par une pénurie dramatique de personnel et une dégradation sans précédent des conditions de travail » que les listes sont mises en place. détruit par l’attente, estimant qu’à ce jour « 15.000 médecins manquent » dans les hôpitaux et cliniques.

Dispositifs médicaux, dont le retour sur investissement est menacé

Un rejet vient également de Confindustria dispositifs médicaux, toujours en ce qui concerne le mécanisme de remboursement: «Nous sommes surpris et inquiets – dit le président Massimiliano Boggetto – que le budget n’aborde pas la question du remboursement des dispositifs médicaux. Le secteur, deux semaines après la date limite de paiement des plafonds de dépenses 2015-2018, risque de s’arrêter, mettant ainsi en difficulté le droit à la santé des Italiens en ne garantissant pas l’approvisionnement des hôpitaux ». Il faut, conclut-il, « prolonger immédiatement les paiements et parvenir à une solution définitive d’ici un an ».

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Cinéma, les hypothèses de réduction du crédit d’impôt

Comme évoqué, nous nous préparons alors à mettre en œuvre le crédit d’impôt cinéma, le système d’incitations fiscales prévu par la loi sur le cinéma et destiné à soutenir les entreprises qui produisent des films ou des films audiovisuels en général, les distribuent et aident les cinémas. La mesure fait en effet partie des crédits d’impôt pour lesquels le gouvernement envisage des interventions de « rationalisation ». L’intervention est prévue dans le document budgétaire programmatique et confirmée, en substance, par la sous-secrétaire du ministère de la Culture, Lucia Borgonzoni, qui lui tient cependant la main. L’instrument, assure-t-il, est « indispensable » mais « comme cela a été dit à plusieurs reprises » son système nécessite des « ajustements ». Cependant, lesquels n’ont pas encore été précisés. Cependant, certaines hypothèses circulent, non confirmées par le MIC : le fonds total d’investissement pour le cinéma devrait subir une réduction de près de 110 millions d’euros en 2024 et d’un peu moins de 105 millions en 2025. Au total, en 2023, les ressources du Fonds pour le cinéma le développement des investissements dans le cinéma et l’audiovisuel s’élève, selon ce qui ressort du site Internet du ministère, à près de 750 millions d’euros.



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