Le nouvel entraîneur peut reconstruire la Juve, mais du temps et quelques ajustements sont nécessaires. Où? La position de Yildiz par exemple. Ou le rôle des Koopmeiners
D’un excès à l’autre, il y a déjà des nostalgiques d’Allegri, qui font semblant d’ignorer que ce cycle est désormais terminé. En prenant Motta, la Juve a voulu repartir de zéro comme cela a été réalisé dans l’histoire moderne avec Trap, Lippi et Conte, mais pas avec Sarri, Pirlo ou, plus loin, avec Maifredi et Delneri. Il n’est jamais facile de faire une révolution, mais Motta a tout pour jouer ce rôle : l’élégance innée, l’élocution, la culture, l’idée d’un football fascinant enfin vue sur le terrain (en plus des théories abstraites sur le 2-7-2 et des choses comme ça). Motta devait être le « leader » d’une révolution intelligente, en lançant un jeu plus fascinant que le récent. Avant les résultats, on lui demandait une continuité en beauté. Il n’existe jusqu’à présent aucune autre manière d’expliquer la tolérance maximale. Mais l’idylle est terminée.