Les maisons existantes occupées par leur propriétaire étaient 20,2% plus chères en février qu’un an auparavant. Cela ressort de Chiffres publiés mardi du Bureau central des statistiques (CBS) et du cadastre. Dans le même temps, 17 % de maisons occupées par leur propriétaire en moins ont été vendues en février de cette année (plus de 14 000) par rapport à l’année précédente.
Les prix des logements en propriété ont légèrement moins augmenté en février que le mois précédent. À cette époque, les maisons occupées par leur propriétaire étaient 21,1% plus chères qu’un an plus tôt, la plus forte augmentation de prix depuis que Statistics Netherlands a commencé à prendre des mesures en 1995. Les prix des logements en propriété ont continué d’augmenter depuis 2013. En février de cette année, les logements en propriété étaient en moyenne presque deux fois plus chers qu’au point bas de 2013.
En janvier, un logement existant en propriété coûte une moyenne de près de 435 000 euros† C’est le dernier mois pour lequel CBS dispose de ces données. Un mois plus tôt, le prix d’un logement existant en propriété s’élevait à près de 397 000 euros.
La pénurie de logements est un problème depuis des années. Les logements en propriété et en location deviennent de plus en plus chers, les listes d’attente pour un logement social sont longues et de nombreuses personnes, notamment les primo-accédants, ne trouvent pas de logement abordable. Le cabinet Rutte IV tente de contrer ces problèmes avec la construction de nouvelles habitations.
Par exemple, l’accord de coalition stipule que des centaines de milliers de maisons doivent être construites chaque année et que les associations de logement ont plus d’espace pour construire elles-mêmes de nouvelles maisons. Le ministre Hugo de Jonge (Logement public, CDA) alloue également 7,5 milliards d’euros pour les infrastructures autour des maisons neuves. Selon les critiques, la question est de savoir si seule la construction de nouvelles maisons résoudra le problème du logement.
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