Plus de sept ans après les attentats meurtriers de l’aéroport de Zaventem et de la station de métro Maalbeek à Bruxelles, les auteurs ont été punis à la mi-septembre. Près d’un mois après le prononcé des condamnations, la cour d’assises a annoncé qu' »aucun pourvoi en cassation contre les jugements de culpabilité et la sentence » n’avait été prononcé. Les parties avaient jusqu’à lundi pour saisir la Cour de cassation si elles soupçonnaient des erreurs formelles dans le dossier.
La semaine dernière, on a appris que Mohamed Arbini, « l’homme au chapeau », avait décidé de ne pas faire appel de sa condamnation. Il a été condamné à 30 ans de prison et à cinq ans par le tribunal de détermination de la peine.
Restait à savoir si l’avocate d’Abdeslam, Delphine Paci, se pourvoirait en cassation, éventuellement contre la question de la culpabilité. Elle l’a menacé lors de son plaidoyer une semaine avant le prononcé de la peine. Abdeslam a été reconnu coupable en juillet de meurtre terroriste, de tentative de meurtre et d’appartenance à un groupe terroriste. En fin de compte, aucune sanction supplémentaire ne lui a été infligée, mais Paci a soutenu qu’il devait être acquitté. Elle n’a pas exclu qu’elle fasse encore appel devant la Cour suprême.