Les jeunes doivent quitter le presbytère et peuvent devenir sans-abri

Quatre jeunes qui vivent anti-squat dans le presbytère à côté de la Bossche Sint-Catharinakerk doivent partir lundi et rendre leurs clés. C’est ce qu’a décidé vendredi le juge du tribunal de district en référé. Si les jeunes ne parviennent pas à trouver un autre logement avant lundi, ils seront sans abri.

Les quatre étudiants vivent dans un anti-squat à côté de la Sint-Catharinakerk depuis cinq ans, mais le presbytère de Sainte-Marie veut y faire vivre à nouveau un pasteur. Donc les jeunes doivent être partis lundi. Ils refusent de partir, mais pour chaque jour où ils restent plus longtemps, ils peuvent être condamnés à une amende de 250 euros. C’est ce que dit leur contrat.

Ils ne peuvent pas se le permettre et ils ont donc intenté une action en justice contre le gestionnaire de postes vacants Manoma. Ils ont maintenant perdu ce procès. Ils doivent donc partir ou ils seront quand même condamnés à une amende.

Le presbytère est en cours de rénovation pour plus d’un million d’euros et les travaux débuteront la semaine prochaine. L’entretien amiante est prévu mardi.

‘a toujours été temporaire’
Les jeunes ont estimé qu’ils ne pouvaient pas être simplement mis à la rue sans logement de remplacement, car selon eux il s’agit d’un contrat de location à durée indéterminée.

Selon le tribunal, il y a un bail, mais le gestionnaire a été autorisé à résilier cet accord. Il était déjà clair que les résidents n’étaient autorisés à y vivre que temporairement.

Les anti-squatters espéraient avoir plus de temps pour nettoyer leurs maisons. Le juge n’est pas d’accord, car les habitants savent depuis plus d’un mois qu’ils doivent partir.

Les anti-squatters ont engagé une procédure sur le fond. On ne sait pas encore quand l’affaire sera portée devant les tribunaux.

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