De BZ/dpa
Malgré la situation tendue du système pénal, le Brandebourg a jusqu’à présent pu héberger des criminels condamnés, selon le ministère des Affaires sociales.
320 personnes sont actuellement hébergées, la capacité d’accueil est de 269 places, a indiqué le ministère sur demande. Néanmoins, au cours des trois dernières années, tous les condamnés pour lesquels le tribunal avait ordonné un hébergement ont été admis.
A Berlin, la prison médico-légale est surchargée depuis des années. Selon l’Administration de la santé du Sénat, 600 patients y sont actuellement hébergés (au 10 mars). Seuls 541 lits sont homologués.
délinquant wpar manque de place libéré tôt de prison
Les criminels sont placés dans une prison psychiatrique si un tribunal les classe comme ayant des problèmes psychiatriques ou comme toxicomanes. Deux criminels condamnés ont récemment été libérés de prison par anticipation en raison d’un manque d’espace.
D’autres cas de ce type sont imminents : Selon les dernières informations du parquet de Berlin, 16 hommes condamnés attendent actuellement d’être envoyés au pénitencier. La sénatrice de la santé Ulrike Gote (Verts) s’est entretenue avec environ 15 à 25 personnes fin février.
Dans la capitale, un groupe de travail interministériel doit désormais élaborer un plan directeur avec des mesures à court, moyen et long terme d’ici fin juin. Le plan est de créer 60 nouvelles places de prison sur le site de l’établissement existant à Reinickendorf d’ici 2025. Cela devrait coûter environ 53 millions d’euros. Un bâtiment rénové d’environ 12 places cliniques devrait y être disponible d’ici trois mois environ.
Les capacités ne sont pas suffisantes dans de nombreux États fédéraux. Selon un rapport d’un groupe de travail fédéral-étatique, il y avait environ 5 280 personnes en prison en 2020, contre environ 1 370 en 1995.