Les infrastructures énergétiques critiques de notre pays seront mieux protégées contre le sabotage

La commission parlementaire de l’énergie a approuvé à l’unanimité un projet de loi du ministre de l’énergie Tinne Van der Straeten (vert) visant à mieux protéger les infrastructures énergétiques critiques de notre pays contre le sabotage, entre autres.

Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, les infrastructures énergétiques européennes sont devenues plus que jamais une cible potentielle de sabotages et d’attentats. Il suffit de penser aux explosions sur les pipelines Nord Stream entre la Russie et l’Allemagne l’année dernière.

Van der Straeten veut « adopter la mentalité qui répond à cette nouvelle réalité » et a donc présenté un projet de loi pour mieux protéger les importantes infrastructures énergétiques de notre pays. Concrètement, les managers devront faire réaliser des audits internes et externes pour vérifier le respect des mesures de sécurité et, par exemple, pour contrôler le fonctionnement des caméras de surveillance. Si nécessaire, les plans de sécurité intérieure doivent être mis à jour en concertation avec la Direction générale de l’Energie, qui fait partie du Service Public Fédéral Economie.

Van der Straeten avait auparavant fait inspecter l’infrastructure gazière belge en mer du Nord suite au sabotage des gazoducs Nord Stream. De plus, il a accéléré l’inscription d’une trentaine d’entités supplémentaires du secteur de l’énergie sur une liste de fournisseurs de services essentiels et les entités concernées doivent se conformer à des mesures de cybersécurité plus strictes.

Notre pays est relié à la Norvège et à la Grande-Bretagne par des gazoducs sous-marins et dispose d’un terminal d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) à Zeebrugge.



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