Les Hauts de Hurlevent de Rigoberta Bandini


« Cher ami : je travaille à ma résurrection. » Rigoberta Bandini a laissé ce message il y a quelques jours sur les réseaux sociaux. Le retour à la musique de l’auteur de « Ay mama » ou de « Perra » semblait approcher. Et c’est aujourd’hui une réalité : Rigoberta Bandini a sorti « Si je mourais demain », le premier aperçu d’un album qui sera mis en vente « en 2025 ».

« Si je mourais demain » introduit un thème commun dans l’œuvre de Rigoberta Bandini, sa foi en Dieu, cette fois pour la remettre en question. « Pourquoi me fais-tu ça, salaud ? » C’est son défi face à la réalité inévitable de la mort, face à un désir incontrôlable de vivre. Dans « Si je mourais demain », Rigoberta livre un hymne pour ceux qui sont aux trousses de la mort, qui va du personnel à l’universel, transmis avec ses manières habituelles et qui, consciemment, « se noie dans le cliché du récit ». nous que « nous devons embrasser la vie ».

La production de ‘Si je mourais demain’ est aussi 100% Rigoberta Bandini, qui, sous la direction de Maria Vertiz, passe de la berceuse au climax synth-pop… comme si du lit de mort elle montait au paradis, dans le de la même manière que Rigoberta meurt dans le clip vidéo. Rigoberta est accompagnée dans le chœur par un chœur céleste avec une intention spirituelle évidente et, surtout, Paula Ribó cherche le ciel en chantant dans un registre lyrique, si typique de Kate Bush que le clip vidéo comprend un hommage à celui de « Wuthering Heights ». La vidéo, réalisée par Celia Giraldo, pointe du doigt trois autres lieux inconnus : le « Sad Girls’ Club », « La puce sur le canapé » et le « Centre de gravité permanent ».

Il y a quelques jours, Rigoberta Bandini a partagé une bande-annonce dans laquelle elle nous « souhaitait la bienvenue » dans son nouveau travail. Dans le clip, Paula Ribó apparaît assise, en lévitation dans les airs, et chante une chanson sonore doo-wop avec un filtre de réglage automatique sur sa voix. Dans les paroles, Rigoberta semble consacrer l’album aux femmes « qui sont comme moi » et qui se sentent « fortes comme le vent ».

Rigoberta a parlé brièvement de son prochain album dans une interview avec El País publiée au début de l’année. Il a ensuite déclaré qu’il avait environ 45 chansons sur la table « avec des saveurs très différentes ».

Dernièrement, Ribó a collaboré avec Love of Lesbian sur le single ‘Contradicción’, avec Bon Entendeur sur ‘Petit bonbon’, avec Colapesce et Dimartino sur ‘Splash’, avec Julieta Venegas sur ‘Qué más da’ ou avec Pipiolas sur ‘La Niña ‘. joli’. Solo, « Je ne veux que l’amour » lui a valu son premier Goya cette année.

‘La Emperatriz’, le premier album de Rigoberta, en fait une compilation de tous ses singles, publiés avec une poignée de chansons inédites, a déjà deux ans.

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