Les habitants se battent pour le Purmer sur le marché d’Edam : "Gardez-le libre de toute industrie"


« Voici donc à quoi cela ressemblera si les plans se concrétisent. Il ne restera rien de la verdure dans le polder », a déclaré Marianne Jonkman à un homme d’Edam au marché hebdomadaire, tenant un dépliant. Marianne et quatre autres femmes font campagne pour convaincre Edammers que le Purmer à la périphérie de leur ville fortifiée ne devrait pas être rempli d’entreprises, d’industries et d’un nouveau stade pour le FC Volendam.

Les habitants du groupe de travail Purmer Industrievrij tentent de convaincre Edammers sur le marché.

Rien n’est encore gravé dans le marbre, mais les plans du Purmer sont là depuis longtemps. La municipalité d’Edam-Volendam donne aux habitants jusqu’au 6 juin pour soumettre une vision pour le quartier. On sait que la municipalité aimerait déplacer les entreprises qui sont maintenant situées sur le Julianaweg à Volendam vers le Purmer. Cela crée de l’espace pour le logement.

Tampon vert

Mais les habitants militants réunis dans le groupe de travail ‘Purmer Industrievrij’ n’aiment pas du tout cela. « C’est tellement beau en ce moment. » dit Madelon Cazemier du groupe de travail. « Il est aussi très utilisé. Par les randonneurs, les amateurs d’oiseaux et les cyclistes. C’est un magnifique tampon vert entre Edam et Purmerend et ce serait dommage qu’il n’y soit plus. » La plupart des Edammers sur le marché écoutent patiemment les arguments des dames. Et presque sans exception, ils sont d’accord avec les militants. Un homme a des doutes parce qu’il dit : « Toi aussi, tu veux un avenir pour tes enfants et petits-enfants. Il faut aussi qu’ils habitent quelque part.

Un randonneur se promène d’Edam dans le polder verdoyant de Purmer. – Nouvelles NH

scandaleux

Marja van Pietersom ne vit à Edam que depuis octobre. « J’ai toujours vécu et travaillé à l’étranger. » Elle a trouvé une belle vieille maison à la périphérie d’Edam. « Partout dans et autour de ma maison, du salon, de la chambre ou de la terrasse, je regarde le polder de Purmer. Et le matin j’entends le gazouillis des oiseaux. » Un plaisir céleste, pense-t-elle. Seulement, il y a une chose : il ne lui a pas parlé des plans du bâtiment industriel lorsqu’elle a acheté la maison. « J’ai même demandé à ce sujet. À la municipalité et à l’agent immobilier. Rien ne m’a été dit. Et je ne connaissais personne ici auparavant. Je pense que c’est scandaleux. »

Les dames du groupe de travail Purmer Industrievrij espèrent que leur vision d’un polder vert sera adoptée par le conseil municipal. Sinon, ils proposeront d’autres actions. « Nous sommes interminables », dit Marianne. « Et certainement ne nous donne pas une victoire. »

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