Les habitants d’Ypres demandent l’annulation de « Frontnacht » dans une lettre ouverte
Selon le collectif, il y aura des groupes qui incitent à la haine, au racisme et à la violence. Pour le prouver, ils ont analysé un certain nombre de paroles. C’est pourquoi la ville a attaché des conditions au permis, mais selon le collectif, il est clair que les bandes ne les respecteront pas.
Une citation de la lettre ouverte : « Faisons appel à votre imagination et rendons-la très concrète : un lapsus, un lapsus volontaire, une dissimulation significative ou une allusion cachée à une chanson « censurée » par un leader dans les paroles contraignantes et… croyez-nous, le feu est allumé ! Les supporters scandent les fameux slogans incendiaires, la barrière est levée. Il faut être de très bonne qualité pour pouvoir contenir cette hystérie collective. En fait, il doit y en avoir beaucoup et quel est l’effet d’une telle force de police sur une foule excitée ? Supposons que l’on décide à des moments aussi cruciaux de ne pas intervenir (pour ne pas provoquer d’escalade, ce qui est parfaitement compréhensible), qu’a-t-on réellement réalisé ? Qu’un laissez-passer vient d’être donné pour cracher de la haine, du racisme et des idées fascistes est partagé ! Ce n’est pas ce qu’Ypres, en tant que ville de paix, veut qu’on rappelle, n’est-ce pas ? »
Le collectif demande à la mairie d’annuler l’événement. « Un festival de musique néo-nazi, fasciste et raciste n’a pas sa place à Peace City Ypres, nulle part d’ailleurs. »
La lettre ouverte était signée, entre autres, par deux anciens maires d’Ypres : Luc Dehaene et Jan Durnez.