Nous sommes le 19 septembre, vers sept heures du soir. Un groupe d’une quinzaine de militants se rassemble sur la place devant la COOP. Ils se connaissent grâce au service de messagerie Telegram, raconte un homme de Nieuwe Pekela, à plus de 17 kilomètres de Zuidbroek. Ils manifestent plus souvent, contre les prix élevés du carburant ou les mesures sur l’azote. Cette fois contre l’arrivée de cinq cents demandeurs d’asile.
Les habitants de Zuidbroek ont honte des « activistes de l’importation » contre les demandeurs d’asile. « Allez manifester chez vous, vous n’habitez pas ici »
