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« J’ai commencé à sortir avec ce garçon au lycée et j’étais follement amoureuse. C’était difficile de partir à l’université parce que j’allais à New York et lui dans le Massachusetts. La première semaine où j’étais absente, nous avons parlé de la difficulté d’être séparés et nous avons décidé que je finirais le semestre, mais que je rentrerais ensuite à la maison et que j’irais à l’université là-bas pour que nous puissions être ensemble. En raison de nos emplois du temps, nous ne pouvions nous parler que quelques fois par semaine. C’était avant les téléphones portables. Deux semaines plus tard, j’ai reçu une lettre de lui par la poste qui disait : « Je ne me souviens pas de ton apparence, donc je suppose que je ne t’aime plus. » »

« Il ne répondait plus à mes appels téléphoniques frénétiques. Je suis devenue très déprimée et j’ai fini par abandonner l’université quelques semaines plus tard. Il m’a fallu des années pour m’en remettre. Mes parents étaient tellement en colère contre moi parce que j’avais abandonné qu’ils ne voulaient pas m’aider à payer mes études, donc je n’ai jamais repris mes études à temps plein. J’ai dû travailler à des petits boulots et payer mes études (soirs et week-ends), et il m’a fallu six ans pour obtenir mon diplôme. Je ne l’ai vu qu’une fois par la suite dans une épicerie par hasard (où il m’a dit qu’il achetait de la nourriture pour sa petite amie et combien il l’aimait), et j’ai juste hoché la tête et continué à marcher. J’ai rencontré l’amour de ma vie environ cinq ans plus tard, et j’ai eu une vie formidable, mais même 50 ans plus tard, je me souviens encore de ces mots : « Je ne me souviens plus de ton apparence, donc je suppose que je ne t’aime plus. » »

-Anonyme



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