Les fonds de cohésion dépensés dans 46 % des ministères moins bons que les régions

A l’ère de cible Et jalons du Plan pour la relance et la résilience, objectifs essentiels à atteindre pour obtenir les ressources extraordinaires négociées avec l’UE, il n’est pas vraiment question de baisser l’attention sur l’autre grande richesse des ressources européennes : les fonds de cohésion. Le nouveau « Rapport sur les interventions dans les zones sous-utilisées », qui vient d’être transmis par le gouvernement au Parlement, va faire le plein d’idées. L’estimation est l’une des plus cyclopéennes : 14 ans d’histoire, les deux cycles 2007-2013 et 2014-2020, qui additionnant les fonds nationaux, font 206,3 milliards fragmentés dans la pléthore de 1,7 million de projets (1.7412.412 pour précision) .

LA PHOTOGRAPHIE DU FINANCEMENT

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Le rapport, préparé par le ministère du Sud dirigé par Mara Carfagna, indique qu’au 31 décembre 2021, les paiements s’élevaient à 94,4 milliards ou 45,8%. D’ici 2023, plus de 30 milliards de la programmation 2014-2020 sont à dépenser. Le retard est évident, étant donné également que les procédures de dépenses pour le nouvel accord 2021-2027 vont bientôt battre leur plein, de 76 milliards, dont 43 européens, sur lesquels le gouvernement de l’UE et la Commission sont en détail (voir Il Sole- 24 Heures du 10 juin). Mais la Direction des Politiques de Cohésion (Dpc), dirigée par Ferdinando Ferrara, dans sa minutieuse reconstitution propose quelques interprétations à considérer. Une partie de ces données est jugée « physiologique en raison du calendrier de mise en œuvre des interventions qui étale les effets comptables sur plusieurs années, au-delà de l’expiration de chaque cycle de référence ». Une autre partie – on le reconnaît cependant – « est due aux difficultés de mise en œuvre, que les politiques de cohésion partagent d’ailleurs avec de nombreuses autres politiques d’intervention en Italie, dues également à la forte baisse de la taille des effectifs de l’administration publique au cours des vingt dernières années ». sur lequel la pandémie a eu un fort impact ces deux dernières années, nécessitant une reprogrammation extraordinaire ». La thèse est donc que dans les conditions actuelles l’AP continuera à lutter et accumuler fonds sur fonds ne suffit pas : « Les ressources financières disponibles ne suffisent pas à elles seules » et une grande partie du succès des interventions, souligne-t-on, dépend « sur le programmatique et la rapidité de mise en œuvre.

Les ministères font pire

En valeur absolue, le gouvernement affiche une légère progression, presque imperceptible, soit une avance des paiements de 10 milliards par rapport à 2020, année où les dépenses supplémentaires étaient de 9 milliards. Il faut également tenir compte du fait que le calcul inclut environ 14,4 milliards de fonds React-Eu, dont 9,5 pour le Sud, affectés en plus du cycle 2014-2020 tout récemment, en réponse à la crise pandémique. Le rapport montre également l’écart entre les ressources totales affectées à l’Italie (206,3 milliards) et les ressources effectivement contrôlées (170,9 milliards), car l’inefficacité chronique des administrations dans le téléchargement des données vers le système de surveillance est ignorée. Mais surtout, le document, associé à un autre ouvrage récent de la DPC, le « Premier rapport annuel sur l’état d’avancement des plans de développement et de cohésion », dissipe une interprétation qui est devenue le stéréotype par excellence de la politique de cohésion au cours de toutes ces années. C’est-à-dire que les retards sont tous à imputer aux Régions, et en particulier aux Régions du Sud, mais dans le pourcentage des dépenses à faire pire se trouvent les administrations centrales et les ministères, propriétaires des programmes opérationnels nationaux (Pon). Si l’on regarde la programmation de l’UE 2014-2020, par exemple, la pire performance en termes de dépenses certifiées par rapport à celle prévue est celle de Pon Governance (18,4%), Pon Metro (19%), Pon Ricerca (20,7%) , Pon Scuola (35,8%), Pon Inclusione (41,5%). Des résultats inférieurs à pratiquement tous les programmes à gestion régionale, qui tant pour le Sud (qui absorbe environ 75 % des ressources) que pour le Centre-Nord dépassent les 40 % et atteignent 86 % dans les Pouilles, 69 % pour la Lombardie, 68 % en Émilie Romagne, 61% en Campanie. La lenteur ministérielle devient encore plus évidente en observant les données des Plans de Développement et de Cohésion (fonds nationaux). Ici, les administrations centrales n’ont jusqu’à présent dépensé que 8,9 %, contre 18 % pour les villes métropolitaines et 46,7 % pour les régions et les provinces autonomes.

La pluie de projets

Malgré les difficultés de suivi, des données fiables existent sur l’avancement de plus de 1,7 million de projets. Le portail Open Cohesion, coordonné par la Dpc, rapporte que seuls 25% des projets sont conclus, 6% liquidés. 63% sont toujours en cours et 6% n’ont pas encore commencé. 29% des interventions concernent les transports et la mobilité, pour une valeur totale de plus de 40 milliards. La compétitivité des entreprises suit avec 12%, l’environnement à 11%, l’éducation-formation et l’inclusion sociale-santé à 8%, la recherche et l’innovation à 7%, la culture et le tourisme à 6%, les réseaux et services numériques à 4%, l’énergie à 3 %. Si l’on analyse la nature de l’investissement, les projets d’infrastructures excellent largement avec 104 milliards, soit près du double des ressources utilisées pour l’achat de biens et services. Environ 25 milliards vont aux incitations aux entreprises et 8,7 milliards sont classés comme contributions aux personnes.



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