Les festivals devraient eux-mêmes éliminer les médicaments des eaux usées, selon l’Office des eaux

La société des eaux brabançonne De Dommel souhaite que les festivals nettoient les eaux usées avant qu’elles ne soient rejetées dans les égouts. Selon l’administration, de grandes quantités de résidus de drogue se retrouvent dans les eaux usées lors des festivals et l’auteur, à savoir l’organisation du festival, devrait payer les frais de nettoyage.

L’Office des eaux l’a confirmé à Omroep Brabant. L’Office des Eaux a déménagé jeudi sonne la cloche sur la question dans un article d’opinion paru dans le journal régional Eindhovens Dagblad.

Techniques de purification
De Dommel ouvrira la semaine prochaine une installation spéciale qui, entre autres, filtrera les résidus de médicaments de l’eau.

Le coût s’élève à 14 millions d’euros. L’Office des eaux discute notamment avec les hôpitaux de la possibilité d’éviter que des résidus de médicaments ne finissent dans les égouts.

Il en va de même pour les festivals, mais les résidus de drogue nécessitent des techniques de purification différentes. Ces techniques existent déjà, mais sont coûteuses. L’Office des eaux estime qu’il est injuste que des installations coûteuses soient construites aux dépens de la communauté à chaque festival.

Selon la commission, un investissement aussi important uniquement pour éliminer le pic important de résidus de drogue pendant les mois de festival ne peut pas être expliqué aux contribuables.

Responsabilité
Les services des eaux sont responsables de l’épuration des eaux usées. Les stations d’épuration ont été construites à l’origine pour éliminer les substances organiques des eaux usées, mais aujourd’hui, les eaux usées contiennent beaucoup plus de substances chimiques.

C’est ainsi que les résidus de médicaments, les microplastiques, les PFAS et les déchets médicamenteux finissent dans l’eau. Une partie est filtrée, mais pas la totalité. Cela a des conséquences négatives sur la nature environnante.



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