Les ferries ne naviguent pas en raison d’un manque de personnel: « Ce sera un détour »


Plusieurs automobilistes, cyclistes et piétons n’ont rien fait lundi au ferry d’Oijen ou de Megen. Ceux-ci ont été temporairement mis hors service en raison d’un manque de personnel. « Comme c’est ennuyeux, mais compréhensible. Ensuite, nous n’avons plus qu’à pédaler quelques kilomètres », raconte une dame.

Écrit par

Megan Hanegraaf

A Oijen, Annette et son mari en tenue de cycliste attendent sur un banc le ferry de l’autre côté de la rue. En vain, car il ne naviguera que le 28 août faute de personnel. «Nous pensions que l’opérateur du ferry avait une pause déjeuner. Mais il ne viendra pas du tout », dit-elle d’un ton interrogateur.

Ensemble, ils parcourent la Maasroute, un sentier long d’un kilomètre le long de la Meuse en direction de Maastricht. « Ensuite, nous devrons simplement sauter cette partie et prendre le prochain ferry », dit-elle. « Heureusement, nous roulons déjà beaucoup, donc ces quelques kilomètres supplémentaires n’ont plus d’importance. »

« Je voudrais faire un détour, mais bien sûr ce n’est pas autorisé. »

Pendant ce temps, un autre cycliste arrive au traversier. Il a également raté le panneau jaune vif « ferry bloqué » qui se trouve à des dizaines de mètres. « Une assiette? Non, je n’ai pas vu ça », dit-il. « Je voulais aller chez un ami à Liempde. Ça va être un peu plus difficile maintenant, mais je comprends. »

Ce sera un long détour, car le prochain ferry du village de Megen ne navigue pas non plus le lundi et le vendredi. L’automobiliste Arie se tient là, qui n’en savait rien non plus. « C’est ennuyeux, parce que je dois vraiment aller de l’autre côté. J’aimerais faire un détour de quelques kilomètres, mais bien sûr cela ne devrait pas être le cas. »

« Nous ne pouvions plus faire circuler les listes. »

Michel est passeur sur le bac entre Lith et Alphen. Il trouve agaçant que le conseil d’administration de la Fondation Maasveren ait dû prendre cette décision. «Nous voulons toujours amener tout le monde de l’autre côté, c’est notre travail. Tous les passeurs effectuent des quarts de travail supplémentaires. Même si ça ne marche pas vraiment avec le reste du travail ou la vie privée », dit-il. «Nous faisons tous de notre mieux pour que les ferries continuent de fonctionner, mais cela ne fonctionne tout simplement pas. En plus d’une pénurie structurelle de personnel, nous souffrons également d’infections corona. Nous ne pouvions plus contourner les horaires. ”

Le patron du ferry Michel sur le ferry Lith-Alphen, qui navigue toujours (photo : Megan Hanegraaf).
Le patron du ferry Michel sur le ferry Lith-Alphen, qui navigue toujours (photo : Megan Hanegraaf).

Les personnes qui voulaient traverser à Megen et Oijen viennent maintenant souvent au ferry de Michel. Lorsqu’il passe pour le paiement, il entend parfois des gens se plaindre. « Je remarque que les gens commencent à s’énerver parce qu’ils ont dû faire un détour. Ou des gens qui attendaient inutilement du mauvais côté », dit-il. « Je peux imaginer que ce n’est pas amusant, surtout pour les cyclistes, de devoir faire un détour de 10 ou 15 kilomètres. »

« S’il n’y a personne pour conduire le bateau, alors ça se termine. »

Heureusement, beaucoup de gens comprennent aussi la situation. « Il y a une pénurie de personnel dans de nombreux secteurs. S’il n’y a personne pour diriger le bateau, il s’arrête », explique Annette. « J’espère qu’ils ont choisi le ferry qui est normalement le moins utilisé, afin que le moins de personnes possible en soient affectées. »

Le conseil d’administration de la Fondation Maasveren s’attend à ce que tous les ferries reviennent à la normale en septembre.

Juste en face de ce point d'embarquement à Oijen se trouve un panneau avec 'ferry bloqué' (photo : Megan Hanegraaf),
Juste en face de ce point d’embarquement à Oijen se trouve un panneau avec ‘ferry bloqué’ (photo : Megan Hanegraaf),



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