« Les fermes monumentales peuvent très bien devenir des maisons »

Il y a 580 fermes monumentales à Drenthe. En ce qui concerne le géographe historique Elyze Storms de l’Université de Wageningen, ils pourraient être bons pour treize cents des treize mille maisons que Drenthe doit réaliser.

« Et si nous pouvions utiliser dix pour cent de cela pour réutiliser le patrimoine agricole vacant ? Je pense que vous pouvez donner à beaucoup de patrimoine un avenir radieux de cette façon. Et en même temps, garder ce magnifique paysage agricole libre. Parce que ce serait si mal si vous allez remplir ces prés et ces champs, alors que nous avons aussi un patrimoine agricole vacant », dit-elle.

En tant que géographe historique, elle regarde au-delà de la ferme. « Je regarde aussi le lien avec la cour, les terres, le village et les structures routières. Toute la cohésion : physiquement fonctionnelle, mais aussi sociale. Comment le patrimoine a fonctionné au fil des années et ce qu’il a signifié pour les gens. »

Elle poursuit : « Si vous envisagez le patrimoine de cette manière, il est également plus logique de le considérer comme faisant partie de la société et du cadre de vie. Quelque chose que nous voulons transmettre aux générations futures. Après tout, nous sommes également confrontés à d’autres défis, tels que la durabilité et l’adaptation au climat. »

Storms explique que lors de la réaffectation, il ne faut pas seulement regarder la valeur économique d’un bâtiment. Elle le fait lors d’un colloque sur le patrimoine agricole pour les municipalités, les provinces et les propriétaires. Lors de la réorientation, elle voit souvent que de grands établissements de restauration sont choisis. Mais cela ne contribue pas toujours à la cohésion d’un village.

« Et si vous utilisiez une si grande ferme pour les personnes âgées ou pour que les jeunes vivent ensemble dans une communauté. Ensuite, vous contribuez également à l’édification de la communauté. »

Elle souligne qu’avec l’introduction de la Loi sur l’environnement et l’aménagement le 1er janvier 2024, la participation citoyenne fait partie intégrante de la prise de décision sur ce genre de choses. « Ne voyez pas cela comme un numéro obligatoire, mais surtout comme une opportunité de le faire ensemble. »



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