La police française craint que les fans des JO puissent commander des prostituées comme s’il s’agissait d’un « plat à emporter », malgré la répression de la prostitution déclenchée avant les Jeux.
En France, pas moins de 40 000 personnes, en majorité des femmes, vendent ou sont exploitées à des fins sexuelles, selon des rapports.
La police française a anticipé que les gangs promouvant les femmes de divers endroits du monde continueront de le faire pendant les jeux.
La police a également émis l’hypothèse que le travail du sexe dit « haut de gamme » pourrait augmenter en raison des visiteurs fortunés attendus aux Jeux olympiques.
Mais une division spéciale de police a été créée pour limiter le travail du sexe illégal, surnommée la « brigade anti-proxénétisme ».
Selon TMZdes contrôles routiers, des opérations routières et d’autres tactiques policières ciblent les bois de Vincennes, de Boulogne et de Belleville à Paris et réduisent la prostitution.
Un groupe de surveillance surveillera également les établissements nocturnes comme les cabarets.
La Ville de Paris et le Parquet ont également été mobilisés pour apporter leur aide.
Cependant, malgré les efforts, les associations caritatives affirment que la prostitution n’est plus ce qu’elle était, en raison de l’augmentation du nombre de sites de travailleuses du sexe en ligne, que la police pourrait avoir du mal à réprimer.
De nombreux sites en ligne ont ouvert une nouvelle porte aux travailleuses du sexe, en proposant une étrange situation de « shopping en ligne » où les clients peuvent commander des travailleuses.
Un anonyme Une policière française explique comment cela fonctionne.
Elle a déclaré : « Les clients se rendent sur un site Web, cochent une catégorie, un prix et une heure. »
On a comparé cela à une commande de plats à emporter, « sauf que ce sont des filles » qui se présentent à la porte.
Médecins du Monde, une association caritative qui protège les personnes vulnérables par des soins médicaux, affirme avoir vu près de 50 000 publicités en une seule soirée sur un site Web de sexe.
Grâce au projet « Jasmine » de l’association, depuis 2019, les travailleuses du sexe ont signalé des dizaines de milliers de clients « dangereux » dans le but de protéger les autres.
Le nouvelles Il s’agit d’une décision clé de la Cour européenne des droits de l’homme basée à Strasbourg. Tribunal La Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) a été rendue publique jeudi dernier.
Cela dit, la criminalisation des clients du travail du sexe par la France ne signifie pas échouer se conformer à la CEDH.
Cette situation a été décriée par certains groupes qui affirment que la politique française accroît la stigmatisation des travailleuses du sexe.
Erin Kilbride, chercheuse à Human Rights Watch, a souligné pourquoi la criminalisation du travail du sexe est néfaste pour la communauté.
Elle a déclaré : « La criminalisation augmente les agressions physiques, les violences sexuelles et les abus policiers envers les personnes qui vendent des services sexuels, sans pour autant avoir d’effet démontrable sur l’éradication de la traite des êtres humains. »
Quelles sont les règles concernant le travail du sexe en France ?
Loi de 2016
En 2016, une loi progressiste a été proposée dans le but de transférer le pouvoir des travailleuses du sexe sur leurs clients.
Elle a d’abord abrogé plusieurs lois comme la « loi Sarkozy » de 2003 qui érigeait en infraction pénale le fait de « se présenter en tenue suggestive dans un lieu connu pour être utilisé à des fins de prostitution ».
La loi de 2016 a rendu illégal l’achat de services sexuels, mais pas leur vente ou leur sollicitation.
L’objectif était d’éliminer la crainte de criminaliser les personnes vendant des services sexuels afin de permettre aux personnes vulnérables d’obtenir de l’aide.
Cela signifiait que les travailleuses du sexe pouvaient avoir la liberté, grâce à la loi, de quitter des situations d’exploitation ou dangereuses en étant en mesure de signaler un crime.
Mais cette mesure a suscité une réaction négative de la part des travailleuses du sexe, qui affirment que criminaliser les clients les oblige à travailler dans des endroits plus dangereux et cachés.
De plus, ils affirment que le maintien de l’interdiction des maisons closes oblige les travailleuses du sexe à travailler seules, ce qui augmente les niveaux de risque.
Quelles sont les lois actuellement ?
L’achat de services sexuels est illégal et passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, pouvant aller jusqu’à 3 750 euros en cas de récidive.
Les clubs comme les clubs fétichistes et les clubs échangistes sont légaux.
La vente de services sexuels est légale, tout comme la sollicitation de services sexuels, mais posséder ou exploiter un bordel reste illégal.
Les travailleurs du sexe sont tenus de payer des impôts sur leurs revenus et de faire une déclaration fiscale annuelle, comme pour tout autre emploi. Le local rapports.