En raison de la hausse des coûts de gestion du réseau, des prix de l’énergie et des taxes sur le gaz, la facture énergétique de nombreux ménages sera encore élevée en 2035. Essent s’y attend sur la base de sa propre étude et d’une étude que le fournisseur d’énergie a réalisée par l’agence de recherche Berenschot. De plus, Essent prédit qu’il y aura des différences majeures entre les factures d’énergie.
Cela est dû à la mesure dans laquelle les maisons ont été rendues plus durables et à la manière dont les maisons sont chauffées. Les ménages à faible revenu pourraient en être particulièrement concernés, estime Essent, par exemple s’ils vivent dans une vieille maison mitoyenne ou dans une maison en location. «S’il est financièrement impossible de rendre la maison plus durable et que le gaz naturel continue d’être utilisé, les ménages vulnérables, en particulier, seront confrontés à une facture d’énergie constamment élevée dans les années à venir», déclare l’entreprise énergétique.
Berenschot a étudié quels facteurs influenceront la facture énergétique jusqu’en 2035. Les résultats montrent notamment que les prix à la consommation du gaz et de l’électricité devraient rester supérieurs à leur niveau d’avant la crise énergétique. La partie fixe de la facture énergétique, qui comprend par exemple les coûts de gestion du réseau, deviendra également plus chère. Berenschot table sur une augmentation probable entre 5 et 15 pour cent.
Le rendre plus durable
En revanche, les ménages équipés d’une pompe à chaleur et de panneaux solaires en profitent à un coût relativement bas. Ils bénéficient de la baisse de la taxe sur l’électricité, tandis que les ménages équipés d’une chaudière de chauffage central souffrent d’une taxe plus élevée sur le gaz. Selon Essent, les ménages équipés uniquement d’une chaudière de chauffage central ont les factures d’énergie les plus élevées.
Selon Resi Becker, PDG d’Essent, “des choix difficiles doivent être faits entre les coûts de la transition énergétique et une facture énergétique abordable”. Elle préconise, entre autres, de limiter la hausse des taxes sur l’essence et des coûts de gestion du réseau. “Cela garantit également qu’il continue d’être rentable de rendre la maison plus durable et que les ménages ont un contrôle maximal sur la réduction de leurs factures d’énergie.”