Les factures de Peter Gillis ne cessent de s’accumuler : encore près de deux cent mille

Peter Gillis du Oostappen Vakantiegroep à Ommel doit payer 170 000 euros d’astreinte à la commune de Loon op Zand. Le Conseil d’Etat l’a décidé.

Selon la plus haute juridiction des Pays-Bas, Gillis a bafoué les accords sur le logement des employés étrangers. Cela s’est produit alors qu’il était encore propriétaire du parc de vacances Droomgaard à Kaatsheuvel, qui relève de Loon op Zand.

Durée année
2023 menace d’être une année chère pour la star de télé-réalité. En février, la commune limbourgeoise de Peel en Maas a annoncé lui avoir infligé une sanction d’un million d’euros. La raison : le logement illégal de travailleurs migrants dans le parc de vacances De Berckt à Baarlo, qui fait partie de Peel en Maas.

Au début de ce mois, il a été annoncé que Gillis devait verser 180 000 euros à la commune de Terneuzen. Cela impliquait également d’héberger des travailleurs migrants dans un parc de vacances, en l’occurrence Marina Beach.

La municipalité d’Arnhem est également dure avec l’entrepreneur d’Ommel. Cette semaine, il a été annoncé qu’elle souhaitait mettre fin à la résidence permanente à l’Oostappenpark à Arnhem.

Conflit autour des travailleurs migrants
Le conflit à Loon op Zand remonte à 2018. Le conseil municipal a alors infligé des amendes de près de deux cent mille euros à Gillis. Le propriétaire de l’époque du parc de vacances a été chargé de réduire à deux cents le nombre de maisons de vacances dans la partie où séjournaient les travailleurs migrants. Il a également dû cesser d’utiliser la partie villégiature du parc pour loger les travailleurs migrants.

Gillis n’était pas d’accord avec cela et il a fait appel de la décision du bourgmestre et des échevins de Loon op Zand devant le tribunal de Breda. Il était en partie d’accord avec lui, après quoi les deux parties ont porté l’affaire devant le Conseil d’État.

Gillis n’est plus propriétaire de Droomgaard depuis des années. La chaîne de parcs de vacances EuroParcs a repris le complexe en 2019. Mais l’entrepreneur d’Ommel doit “juste” payer les astreintes.



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