« Les excuses de l’esclavage doivent être accompagnées d’un fonds de relance »


Un fonds de récupération pour les descendants des victimes de l’esclavage, la disparition de Zwarte Piet du domaine public et la criminalisation de l’utilisation du ‘n-word’. Ce n’est que si ces demandes sont satisfaites que les groupes d’intérêts concernés accepteront les excuses publiques du gouvernement pour l’esclavage, prévues pour le 19 décembre. Cela ressort d’une lettre entre les mains de L’heure de l’actualitéQui message ici samedi.

La lettre est adressée au cabinet et est soutenue par le Premier ministre d’Aruba et, entre autres, Zwart Manifest, Kick Out Zwarte Piet, The Black Archives, NiNsee et Vereniging Antilliaans Netwerk. Les groupes d’intérêts souhaitent également que les Pays-Bas annulent la dette intérieure du Suriname et des îles des Caraïbes et que les institutions culturelles noires reçoivent un soutien financier structurel. Le roi Willem-Alexander doit également prononcer un discours lors du Keti Koti à l’Oosterpark d’Amsterdam.

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Jeudi dernier, les excuses prévues ont été discutées au Catshuis entre le cabinet d’une part et des politiciens du Suriname et de la partie caribéenne du Royaume et des groupes d’intérêt d’autre part. Jeudi, il a été annoncé que cinq organisations surinamaises allaient en justice en raison des projets d’apologie de l’esclavage.



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