L’Association flamande des étudiants (VVS) propose d’interroger de manière anonyme les étudiants qui suivent une formation en soins de santé sur leurs expériences lors de leur stage. La proposition fait suite à des témoignages sur des abus de stage dans notre journal.
En avril de cette année, plusieurs étudiants ont parlé de problèmes rencontrés lors de leurs stages dans le secteur de la santé. Non seulement ils ont abordé la question des heures de travail excessives sans supervision adéquate, mais ils ont également discuté de la pression exercée pour effectuer des procédures médicales complexes sans formation adéquate et d’autres obstacles qui entravent les opportunités d’apprentissage des étudiants en soins de santé et créent potentiellement des situations à risque.
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Les étudiants abandonnent
Le VVS propose désormais d’organiser « une enquête anonyme à l’échelle de la Flandre » auprès des étudiants de différentes filières de soins de santé. «De cette manière, les problèmes lors des stages peuvent être immédiatement visibles pendant les formations et cela réduit le seuil pour les relever», explique Robbe Van Leemput, directeur du VVS. « Une bonne supervision de stage peut faire toute la différence dans la réussite de l’étudiant dans son cours. Surtout pour les étudiants de première année qui acquièrent leur première expérience pratique. Une expérience négative entraîne l’abandon des études, ce qui représente immédiatement une perte pour l’étudiant et pour le secteur de la santé.»
Prime supplémentaire
La ministre flamande de l’Assistance sociale, de la Santé publique et de la Famille, Hilde Crevits (CD&V), en charge du dossier, n’est pas opposée à l’idée d’une telle enquête anonyme et étudie ce qui est possible. De plus, elle a décidé d’accorder aux employeurs une prime supplémentaire pour soutenir les mentors de stage.
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