Les étudiants mettent en garde contre les risques sanitaires liés à la vie le long de l’A9

À leur grand soulagement, Anna Derlage et Jasmijn Lankheet n’habitent pas juste à côté de l’A9. C’est une autre histoire pour sa collègue chercheuse Anne Jore. Elle a respiré toute sa vie les gaz d’échappement du trafic routier. « Maintenant que je connais les résultats, j’aimerais plus tard vivre loin de l’autoroute », dit-elle.

Ce qui a frappé les filles, c’est que de nombreux autres habitants d’Amstelveen ne connaissaient pas non plus les risques possibles pour la santé. Les résidents locaux qui étaient au courant ont répondu avec joie à la recherche. «Ils se sont sentis entendus.»

Toxines dans l’air

Pour parvenir aux résultats de leurs recherches, les jeunes filles ont accroché des tubes de palmier contenant du liquide dans le Meanderpark, à côté de l’autoroute A9. Après un mois en laboratoire, ces tubes ont été comparés à des tubes provenant d’une prairie. Et il s’est avéré qu’il y avait environ un quart de dioxyde d’azote en plus dans l’air à proximité de l’autoroute.

La commune souligne que la concentration en azote reste partout inférieure aux directives du RIVM. Cela ressort clairement de nos propres recherches et de celles des étudiants. Pourtant, ils pensent que la quantité de dioxyde d’azote est trop élevée. Il apparaît que ces substances toxiques peuvent causer de nombreux dégâts recherches antérieures.



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