Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a annoncé l’ouverture à Oslo, où il sera l’invité d’une réunion avec ses collègues de l’OTAN. Mais il en a aussi profité pour parler à la Norvège de l’Arctique. Le changement climatique y fait fondre rapidement la glace, rendant plus de matières premières disponibles et rendant navigables de nouvelles routes maritimes. De plus en plus de pays sont donc activement impliqués dans la région.
« Notre poste d’observation à Tromsø est l’occasion d’avoir une présence diplomatique au-dessus du cercle polaire arctique », a déclaré Blinken à propos de ce point. Habituellement, une seule personne travaille dans un poste d’observation et, selon Blinken, cette personne sera principalement concernée par le changement climatique et la coopération avec les peuples autochtones. Tromsø est la plus grande ville de Laponie norvégienne avec près de 80 000 habitants.
Les États-Unis et la Norvège font partie du Conseil de l’Arctique, tout comme la Russie, le Canada, la Suède, la Finlande, l’Islande et le Danemark. Mais la coopération au sein de cet organe est en grande partie au point mort depuis l’invasion russe de l’Ukraine. La Chine, qui n’est pas membre du Conseil, s’intéresse également au pôle Nord. Blinken souligne qu’il souhaite que l’Arctique reste une région de coopération pacifique.