En 2017, cela a causé d’importants problèmes informatiques dans des entreprises ukrainiennes, mais aussi ailleurs dans le monde, notamment dans le port de Rotterdam. Aux États-Unis, les dommages causés aux hôpitaux et à l’industrie pharmaceutique, entre autres, ont été estimés à près d’un milliard de dollars (environ 939 millions d’euros). En octobre 2020, un jury fédéral américain a inculpé les six d’entre eux pour une série de crimes numériques.
Les suspects avaient préparé une cyberattaque le mois dernier en infectant un millier de systèmes informatiques afin qu’ils puissent être pris en charge à tout moment. L’intervention des États-Unis et de la Grande-Bretagne a empêché cela. Avant l’invasion russe de l’Ukraine, les deux pays avaient déjà mis en garde contre cette guerre numérique.
Selon Washington, les pirates informatiques recherchés qui ont ciblé des infrastructures critiques aux États-Unis sont Yuri Andrijenko, Sergei Detistov, Pavel Frolov, Anatoli Kovalev, Artem Ochichenko et Petr Pliskin. Ils travaillent pour l’unité GROe 74455, également connue parmi les connaisseurs sous le nom de Sandworm, Voodoo Bear, Telebots et Iron Viking. Le ministère veut en savoir plus sur qui ils sont, où ils résident et avec qui ils travaillent.