Les États-Unis et le Mexique vont au Qatar. Le Costa Rica remporte les barrages

Dans le groupe Concacaf, les Américains et les Mexicains (2-0 sur le Salvador) sont rejoints par le Canada, déjà qualifié. Les Costariciens, grâce au 2-0 contre les États-Unis, gagnent le défi contre la Nouvelle-Zélande

Des verdicts prévisibles, des résultats quelque peu surprenants. Le tour de qualification de la Concacaf pour la Coupe du monde respecte les attentes dans leur ensemble, le Mexique et les États-Unis (lieu de l’édition 2026) rejoignant les équipes déjà certaines d’un billet pour le Qatar. Le Costa Rica ferme à la quatrième place après la victoire sur les États-Unis et affrontera la Nouvelle-Zélande lors des éliminatoires inter-zones qui se joueront mi-juin, pour continuer à espérer ; l’autre opposera le Pérou (qui l’avait déjà rejoint dans la nuit de mardi à mercredi) et le vainqueur du barrage entre les Emirats Arabes Unis et l’Australie. Faux pas sans conséquence pour le Canada, déjà qualifié pour le challenge avec le Panama. La Jamaïque a battu le Honduras lors de son retour, tout en douceur pour le Mexique contre El Salvador.

costa rica-usa 2-0

Une victoire autoritaire et des éliminatoires blindées, donc, pour le Costa Rica, qui souffre mais a le meilleur des Etats-Unis en capitalisant au maximum sur les ballons oisifs. Malgré la situation de classement avantageuse, ce sont les invités qui poussent dès les premières minutes. L’entame est assez mouvementée pour Keylor Navas, qui est aussitôt contraint d’effectuer un arrêt sensationnel sur une reprise de volée de Miles Robinson sans faute : le gardien est bon à contrer en deux mi-temps (7′). Le Costa Rica se fait également voir des parties de Steffen mais sans créer de dangers significatifs. Les rythmes chutent assez vite et restent bas pour le reste de la fraction, les deux équipes allant se reposer à 0-0. La reprise commence à l’image de la première mi-temps, avec à nouveau une belle intervention de Navas sur Robinson, qui retente de la tête. Après avoir été repoussé, le ballon revient au centre de la surface, Weah contrôle et frappe mais Calderon sauve sur la ligne. Les États-Unis payent les occasions gâchées et à la 51e minute les Costaricains marquent : Vargas éteint tout sur un corner du gauche et signe le 1-0. Neuf minutes et le doublé des Ticos arrive, toujours sur un ballon inactif. L’action est plus confuse, Steffen sort mal et sur les développements Contreras est prêt à pousser dans un filet désert au deuxième poteau. La note négative de la soirée est la blessure de Keylor Navas, meilleur du lot pour le détachement : à la 78e minute le gardien fait un twist contre nature du pied droit réalisant un autre arrêt décisif sur Pulisic et est contraint de sortir.

jamaïque-honduras 2-1

Flash de fierté pour la Jamaïque qui bat le Honduras et ferme le groupe à la sixième place. Les Jamaïcains occupent mieux le terrain, les Honduriens cherchent une occasion de se relancer. Ce sont pourtant les invités qui ont pris les devants, lorsqu’à la 18′ un penalty a été accordé par le Var. Tejeda s’est présenté sur place et n’a commis aucune erreur. Le but est un choc pour l’équipe nationale entraînée par Hall, qui se déverse vers l’avant. La poussée produit les effets escomptés : faute de Decas dans la surface, pour l’arbitre c’est encore un penalty et Bailey trouve lui aussi le but des onze mètres (39′). A quelques secondes de la fin de la première mi-temps, la Jamaïque achève la rentrée : la signature est de l’ancien de la Lazio Ravel Morrison, bon pour profiter d’un report approximatif de la défense sur un corner coupé au premier poteau. A 61′ il semble y avoir un tournant important, lorsque Green est expulsé pour un coup de coude à Lopez ; le Var intervient à nouveau et après le bilan l’arbitre tire seul le jaune. La Jamaïque finit bien, le Honduras manque de motivation pour chercher un égal : à Kingston ça finit 2-1.

mexique-el salvador 2-0

Le Mexique casse la passe pour la Coupe du monde en battant le Salvador sans trop de difficulté. L’équipe de Gerardo Martino ne perd pas de temps et attaque dès les premiers instants. Antuna est sans doute le plus actif de ses joueurs : à la 10′ il tente de surprendre Gonzalez d’une diagonale, mais trouve la réponse du gardien. Rien n’arrive pourtant au gardien à la 17′ : il s’oppose à la tête de Raul Jimenez, mais Antuna est le plus rapide de tous à réitérer le ballon sur le filet à l’avantage mexicain. Les invités l’essayent avec des tentatives irréalistes à distance, ce qui ne dérange pas Ochoa. Le Mexique a géré le match sans problème et a remporté la victoire et la qualification en finale de la première mi-temps lorsque Jimenez a converti un penalty à la 44e minute. L’attaquant aurait également une autre chance en début de seconde période, mais arrive un peu en retard sur la suggestion de l’axe. C’est le seul flash jusqu’au coup de sifflet final, à signaler il n’y a que l’entrée de Lozano à la 63e minute.

panama-canada 1-0

Le Canada perd au Panama mais était déjà qualifié. Au début, il y a peu d’enthousiasme pour un défi qui n’offre pas d’idées particulières. Les tribunes du stade Rommel Fernandez sont plutôt vides et l’équipe locale a également une attitude de renoncement. La première occasion est en fait pour les Canadiens, avec la conclusion de Cavallini qui à la 6′ termine légèrement haut sur la barre transversale. Une demi-heure plus tard, Jonathan David essaie également, mais son tir part sur le côté. De manière inattendue, la deuxième mi-temps s’ouvre sur un but panaméen : sur le centre du gauche parfait le plateau de Gabriel Torres, qui fête de la meilleure des manières sa 100e apparition en équipe nationale (49′). Le Canada ressent le pincement et se fait presque doubler par Waterman. La fin est des Nord-Américains, qui l’ont essayé d’abord avec Eustaquio à la 75e minute, puis avec la tête de David à la 83e minute qui s’est imprimée sur la barre transversale. Pas assez, mais tant pis : le Panama gagne, le Canada était déjà à la Coupe du monde.



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