L’armée américaine a mené jeudi des frappes aériennes sur deux installations dans l’est de la Syrie qui, selon les États-Unis, sont utilisées par le Corps des Gardiens de la révolution islamique iraniens et des groupes soutenus par l’Iran. Le Pentagone le rapporte. Des F-16 ont été utilisés dans les attaques et les cibles étaient des entrepôts d’armes et de munitions.
Ces frappes sont une réponse à « au moins 16 » attaques récentes contre les forces américaines en Irak et en Syrie, a indiqué le Pentagone. « Ces frappes d’autodéfense de précision sont une réponse à une série d’attaques soutenues et largement infructueuses contre le personnel américain en Irak et en Syrie, menées par des milices soutenues par l’Iran à partir du 17 octobre », a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin dans un communiqué.
Selon le Pentagone, un citoyen américain est décédé d’une crise cardiaque alors qu’il se cachait lors d’une des attaques et 21 autres personnes ont été légèrement blessées. Ils sont maintenant de retour au travail.
Les attaques ont été ordonnées par le président Joe Biden, qui a déclaré mercredi lors d’une conférence de presse qu’il avait mis en garde le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, contre les attaques contre les forces américaines. « Mon avertissement à l’ayatollah était que s’ils continuent à se retourner contre ces forces, nous réagirons, et il doit être préparé. Cela n’a rien à voir avec Israël.
Plus tôt dans la journée, le Pentagone a annoncé que les États-Unis envoyaient 900 soldats supplémentaires au Moyen-Orient, en raison des troubles qui sévissent dans la région en raison du conflit à Gaza. Il n’a pas précisé où les troupes seraient déployées, mais a indiqué qu’elles « n’iront pas en Israël ».
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