Les entreprises portuaires examineront des dizaines de milliers d’employés pour crime lié à la drogue

Les entreprises portuaires vont scruter des dizaines de milliers d’employés avec l’aide du service de renseignement AIVD. L’approche sert de pilote pour lutter contre le trafic de drogue et la corruption, écrit fidélité.

Il s’agit d’employés occupant des postes relativement souvent approchés par des trafiquants de drogue, comme les chauffeurs. Si quelqu’un a des délits liés à la drogue dans son casier judiciaire, il se verra refuser l’accès à la zone portuaire, écrit le quotidien.

Un porte-parole du ministère de la Justice et de la Sécurité a déclaré lors d’une conversation avec fidélité que le pilote vient de démarrer. « Nous nous attendons à ce que des dizaines de milliers d’employés se qualifient. » L’approche peut éventuellement conduire les employés à demander un nouveau certificat de bonne conduite (VOG) tous les quelques mois ou années.

Les employés du port de Rotterdam subissent la pression du trafic international de drogue. Les employés corrompus qui facilitent le trafic de drogue sont exposés avec une certaine régularité. Ils sont parfois forcés de travailler pour des trafiquants de drogue.

La justice arrête également de nombreux soi-disant extorqueurs, qui pénètrent illégalement sur le site pour extraire de la drogue des conteneurs. Au premier trimestre de cette année, il y avait déjà plusieurs dizaines d’arrestations.

Le ministère dit qu’il étudie si les employés occupant un « poste crucial » devraient subir un contrôle supplémentaire. Il s’agirait alors d’un dépistage spécial que l’AIVD utilise également pour les employés de Schiphol.



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