Les entreprises d’égouts sont occupées en raison des inondations : « Un gros gâchis »


Les entreprises d’égouts et de débouchages brabançons sont très occupées. Il pleut presque tous les jours depuis des semaines et ils le remarquent à Coppelmans à Nuenen. En raison de toutes les eaux de pluie et des niveaux élevés des eaux souterraines, ils reçoivent de nombreux rapports faisant état de sous-sols et de vides sanitaires inondés. Henri Coppelmans travaille dur pour sortir tout le monde du bois.

Ce sont de longues journées pour Henri, qui a commencé tôt ce mercredi dans un complexe d’appartements à Best. «Je commence vers sept heures du matin et je continue généralement jusqu’à huit heures du soir environ. De nombreux collègues sont encore en vacances, nous nous contentons donc des personnes dont nous disposons actuellement.»

Le vide sanitaire du bâtiment est inondé. « Il faut qu’il soit complètement vide et c’est un gros travail. C’est un grand bâtiment et j’espère que nous en remplirons 15 à 20 camions-citernes. Et puis il faut savoir qu’un camion-citerne peut contenir 14 000 litres d’eau.»

« C’est un gros désastre ici. »

Cathy Ardon habite dans l’un des appartements. Lorsqu’elle a dû déplacer un placard, Cathy a été surprise de voir de la moisissure sur le mur. Elle a immédiatement appelé le lotissement. « C’est un gros gâchis! »

C’est un désastre pour Cathy, qui en souffre des problèmes mentaux et physiques. « Je suis couvert d’éruptions cutanées et dans ma tête, c’est un désastre. C’est pour ça que je suis vraiment content que les hommes soient là. Ils y travaillent depuis des heures. Ils peuvent prendre autant de café qu’ils le souhaitent. Tant que le problème est résolu.

Vers midi, l’eau est enfin sortie du vide sanitaire et Henri peut passer chez son prochain client, à Geldrop. Un fossé le traverse et l’eau s’écoule vers la maison située derrière. « Cette eau s’est répandue dans l’étang de ces gens comme une sorte de ruisseau naturel et même celui-ci est maintenant inondé. »

« Les poissons nagent même désormais sur la terrasse. »

«Les poissons nagent même sur la terrasse», explique Ellen Steenbergen. Elle a tiré la sonnette d’alarme lorsque l’eau a failli entrer dans leur maison le jour de Noël. « Ce n’est vraiment pas normal. Nous n’avons jamais vécu cela auparavant. L’eau n’a nulle part où aller. C’est comme une piscine.

Le mari d’Ellen a essayé de détourner l’eau. « Il a creusé une tranchée dans l’étang autour de la maison, afin que l’eau puisse s’écouler par le jardin de devant. Mais l’eau continuait à monter et menaçait d’affluer. »

Les dégâts causés par l’humidité sont clairement visibles autour de la maison. « Nous avons enlevé les moquettes et voyons de la moisissure partout. Les murs deviennent également complètement humides.

« On ne peut pas laisser les gens debout dans l’eau. »

Même si Henri a vidé le fossé, le niveau de l’eau reste élevé pour le moment. « Nous gardons un œil dessus, car on ne peut pas, au propre comme au figuré, laisser les gens debout dans l’eau. S’ils n’ont plus d’inondations, je serai heureux de pouvoir faire quelque chose de bien pour les aider.

Henri travaille de longues heures pour nettoyer les sous-sols et les vides sanitaires (photo : Omroep Brabant).
Henri travaille de longues heures pour nettoyer les sous-sols et les vides sanitaires (photo : Omroep Brabant).

Evacuation de l'eau des vides sanitaires (photo : Omroep Brabant).
Evacuation de l’eau des vides sanitaires (photo : Omroep Brabant).

Moisissure sur les murs suite à une inondation chez Cathy (photo : Omroep Brabant).
Moisissure sur les murs suite à une inondation chez Cathy (photo : Omroep Brabant).

La terrasse d'Ellen Steenbergen est inondée d'eau (photo : Omroep Brabant).
La terrasse d’Ellen Steenbergen est inondée d’eau (photo : Omroep Brabant).



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