Les enfants sont de plus en plus exposés à la violence sur le chemin de l’école

De BZ

À Berlin, presque un enfant sur deux a été exposé à des violences ou à des menaces de violence sur le chemin de l’école. Ceci s’appuie sur une étude INSA disponible exclusivement à BZ.

L’enquête a été commandée par l’association « L’avenir libéral de Berlin eV » effectué. Environ un cinquième (19 %) des personnes interrogées ont déclaré que leurs enfants ou petits-enfants avaient déjà été menacés de violence. 13 pour cent ont déclaré avoir subi des violences. Treize pour cent supplémentaires ont subi à la fois des menaces et des violences.

Lukas Zörner, président de l’association « Avenir libéral de Berlin eV » : « Ces chiffres montrent de manière impitoyable à quel point le thème de la violence est présent dans la vie quotidienne des étudiants berlinois. Même si les rapports sur ce sujet sont devenus de plus en plus fréquents ces derniers temps, nous ne nous attendions pas à ce qu’il y ait déjà autant de victimes.»

Pour beaucoup, changer d’école est même une option

La peur des enfants est d’autant plus grande : la majorité absolue de 65 pour cent des personnes interrogées ayant des enfants ou petits-enfants concernés sont plutôt (36%) ou très inquiètes (29%) que leurs enfants ou petits-enfants soient à l’école ou sur le chemin de l’école ( encore une fois) A subi ou menacé de violence. Pour 17 pour cent des personnes interrogées, la situation les a déjà amenés à envisager de changer de lieu ou d’école.

Il est frappant de constater que deux tiers (67 %) des Berlinois interrogés estiment que le thème de la « violence à l’école/sur le chemin de l’école » ne reçoit pas suffisamment d’attention dans la société. 64 pour cent des personnes interrogées ont déclaré que la politique de l’État de Berlin n’en avait pas fait assez jusqu’à présent.

Zörner : « Ces expériences doivent être un signal d’alarme. Aucune famille, aucun enfant ne devrait avoir à s’inquiéter d’aller à l’école. La politique et la société doivent y veiller. (…) Les hommes politiques (de Berlin) sont désormais appelés à s’attaquer à ce problème avec vigueur.»



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