Le syndicat FNV et six entreprises de manutention à Schiphol se sont mis d’accord sur une nouvelle convention collective de travail qui s’appliquera à l’ensemble du secteur. Jusqu’à présent, une convention collective de travail identique pour toutes les sociétés d’assistance en escale n’a jamais été conclue. Le personnel est largement en avance sur le salaire. La FNV qualifie le résultat des négociations d' »historique ».
FNV a fait campagne à de nombreuses reprises à Schiphol ces dernières années. Dans certains cas, cela a également été interrompu. Il y a huit sociétés de manutention à Schiphol qui, selon le syndicat, se font concurrence. Le personnel effectue des travaux tels que le chargement et le déchargement des bagages et du fret et le remorquage des avions.
20 pour cent sur l’avant
Dans la nouvelle convention collective de travail, le salaire horaire de la quasi-totalité du personnel passera à un minimum de quatorze euros. « De nombreux employés, qui gagnent désormais juste au-dessus du salaire minimum, vont s’améliorer de plus de 20 % en trois ans. C’est fantastique », déclare Roos Rahimi de FNV Aviation.
Les employeurs et le syndicat ont convenu de s’abstenir de l’indemnité d’irrégularité. Les suppléments pour les heures de soirée, de nuit et de week-end augmenteront également, tout comme l’indemnité de déplacement. Les accords devraient également garantir de meilleures listes.
Au détriment des salariés
L’association patronale WPBL admet que la concurrence féroce entre les entreprises de manutention ces dernières années s’est faite au détriment des conditions de travail des salariés. « Travailler pour une société de manutention à Schiphol et dans d’autres aéroports néerlandais devient beaucoup plus attrayant », a déclaré le président Michel van de Stolpe.