Les employés flamands voient beaucoup d’avantages dans une semaine de travail de quatre jours à temps plein

Le récent accord sur le travail du gouvernement fédéral donne à tout travailleur du secteur privé le droit de demander une semaine de travail de quatre jours à temps plein. Le nombre d’heures reste le même. Par exemple, une semaine de 38 heures pourrait être effectuée sur quatre journées plus longues de 9,5 heures au lieu de cinq journées de 7,60 heures. Une enquête antérieure de l’équipe de Baert (Stories @ Ugent @ Work) a déjà montré que 37,20 % des employés à temps plein considèrent qu’il est probable qu’ils commenceraient à travailler dans une telle semaine de travail de quatre jours si l’opportunité se présentait. 23,90 % des salariés à temps partiel envisageraient de travailler à temps plein dans ce régime.

Cette dernière intention semble exister surtout chez les jeunes employés à temps partiel. Il n’y a pas de différence d’âge pour les salariés à temps plein. Le sexe fait aussi peu de différence. Chez les salariés à temps plein, l’intention est plus forte chez ceux qui présentent un risque élevé de burnout (42,70%) que chez ceux qui n’en ont pas (34,60%). Cependant, les employés ne s’attendent pas à ce qu’une semaine de travail de quatre jours à temps plein réduise la charge de travail. Seuls 23,70 % le supposent, tandis que 22,70 % s’attendent à une diminution du stress au travail. Le plus grand avantage attendu est de pouvoir se détendre plus facilement à la maison (43%), d’atteindre un meilleur équilibre travail-vie personnelle (40,80%) et de donner plus d’espace aux relations personnelles en dehors du travail (39,5%).

Les chercheurs avertissent que les effets bénéfiques d’une semaine de travail comprimée n’ont pas encore été prouvés. Surtout pour les employés qui présentent un risque élevé d’épuisement professionnel, cela pourrait avoir un effet négatif. « Un changement des heures de travail n’entraîne pas nécessairement une réduction de la charge de travail ou de la charge de travail », semble-t-il. « Les personnes qui travaillent à temps partiel subissent souvent une pression de travail ou de temps élevée car elles assument souvent la même charge de travail en un plus petit nombre d’heures, ce qui peut réduire le bien-être au lieu de l’améliorer. »



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