Les émeutiers affrontent AZ-West Ham United écopent d’une peine de prison

Les premiers suspects qui sont jugés aujourd’hui pour des émeutes lors du match AZ-West Ham United seront condamnés à la prison. Le TS de 38 ans de Heerhugowaard doit s’asseoir pendant 8 jours. Le deuxième suspect, FP de 32 ans d’Alkmaar, doit aller en prison pendant 14 jours, mais sera libéré aujourd’hui car il a déjà été placé en garde à vue.

Les sept hommes qui sont sur le banc des accusés aujourd’hui sont soupçonnés d’avoir agressé la police, les stewards et les spectateurs lors du match AZ-West Ham United le 18 mai au stade AFAS. Deux d’entre eux sont également soupçonnés d’avoir agressé des policiers anti-émeute. L’un d’eux doit comparaître devant la chambre à trois juges, cette affaire sera traitée ultérieurement. Les sept sont détenus depuis leur arrestation.

Dans les procédures accélérées, un suspect est traduit devant le tribunal dans les 17 jours, comme c’est également le cas dans ces affaires. Pour contenir les violences dans le football, le ministère public (OM) adopte une approche stricte.

Violence contre les supporters de West Ham

Le premier à comparaître aujourd’hui est TS, 38 ans, de Heerhugowaard. Il ne portait pas de couvre-visage pendant les combats. Selon le ministère public, des images le montreraient en train de donner un coup de pied dans le dos à un supporter de West Ham.

L’Anglais tente alors de s’enfuir, mais TS ne le laisse pas s’échapper, décrit le procureur de la République. Il attrape son pantalon et le tire en arrière. Ensuite, il reçoit également de violents coups de poing au visage et des coups de pied. Le Heerhugowaarder le reconnaît également. Son avocat plaide l’acquittement ou les travaux d’intérêt général.

Exigence : 9 semaines de prison et interdiction de localisation

Le procureur de la République requiert une peine de 9 semaines de prison dont trois avec sursis assorties d’une période d’essai de trois ans. L’OM veut aussi imposer une interdiction de localisation dans un rayon de 500 mètres autour du stade AZ. Le magistrat rendra son verdict après cinq minutes. Selon le juge, les violences commises sont avérées et il s’agit d’un « délit très grave ».

C’est pourquoi elle ne pense pas que le service communautaire seul soit suffisant. Cependant, le juge estime que la demande fixée est trop élevée. Elle le condamne à 30 jours de prison dont 22 jours avec sursis. Avec une période d’essai de deux ans et avec déduction de la détention provisoire. En conséquence, il doit aller en prison pendant 8 jours. Il recevra également un lourd service communautaire de 150 heures. Le non-respect entraînera 75 jours de prison. Le tribunal rejette l’interdiction de localisation, également parce qu’il a déjà reçu une interdiction de stade. S. dispose de deux semaines pour faire appel de la décision.

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Alkmaarder (32 ans) est libéré, peine de 14 jours de prison déjà purgée

Le deuxième suspect qui doit comparaître est le FP de 32 ans d’Alkmaar. Selon l’OM, ​​il a interpellé un policier anti-émeute et donné un coup de pied dans un bouclier. Il aurait levé le majeur. L’Alkmaarder lui-même l’admet honnêtement.

L’OM demande 28 jours dont 14 conditionnels, avec une période d’essai de deux ans. Cela signifierait qu’il n’a pas à retourner en prison, car il est en détention provisoire depuis plus de deux semaines (15 jours). Son avocat estime que son client a été sévèrement puni et a plaidé pour une peine de 14 jours de prison ferme afin qu’il puisse mettre l’affaire derrière lui après aujourd’hui. Elle a demandé au juge de rejeter l’interdiction de localisation.

Le juge trouve les allégations prouvées et est d’accord avec la demande du procureur. S. est condamné à 28 jours de prison dont 13 avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans. Ça veut dire qu’il est sorti aujourd’hui. Si Alkmaarder, âgé de 32 ans, commet une autre infraction pénale dans ce délai, il doit également purger le reste. Contrairement au premier suspect, il recevra une interdiction de localisation pour le stade. Cette mesure prend effet immédiatement et dure un an. Il pourrait être emprisonné pendant cinq jours pour chaque violation. P. ne sait pas encore s’il fera appel du jugement.



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