Les écoles cessent d’embaucher des intérimaires : « On en a fini avec ça »


Toutes les commissions scolaires secondaires du Brabant cesseront immédiatement d’embaucher des intérimaires. Ils ne pensent pas qu’il soit possible pour les agences de placement de voler les enseignants des écoles et de les proposer ensuite comme substituts. « Nous perdrons alors soixante pour cent d’argent en plus. Ce n’est pas possible avec de l’argent destiné à l’éducation. Nous en avons fini avec ça », déclare Martin van den Berg, du Christiaan Huygens College à Eindhoven, s’exprimant au nom de tous les conseils scolaires.

Les écoles font normalement appel à des suppléantes pour les remplacer pendant un congé de maternité ou une maladie, par exemple. Les cours peuvent alors continuer. Dans le Brabant, il y a des centaines d’intérimaires. Mais selon Van den Berg, les agences pour l’emploi telles que Monday travaillent dur pour retirer les enseignants des écoles elles-mêmes. « Bien sûr que ce n’est pas possible. Il n’est pas possible que vous transformiez la pénurie d’enseignants en votre entreprise en les retirant du marché et en nous les louant à nouveau. Avec un bon stockage. »

« L’argent destiné à l’éducation ne fait que fuir. »

Selon Van den Berg, les campagnes publicitaires, mais aussi les écoles elles-mêmes, demandent si les enseignants veulent passer à l’agence pour l’emploi. « Je pense que c’est inapproprié. Je sais qu’ils recrutent ouvertement maintenant. Ils le font par la vigne ou ils s’adressent directement aux employés pour leur demander s’ils viendront travailler pour l’agence pour l’emploi. Tout leur est proposé. Je vois que mes coûts augmenteront de soixante pour cent en conséquence. L’argent ne fait que couler. C’est pour l’éducation. Pas pour pourvoir les agences d’intérim.

Alors les écoles brabançonnes vont s’arrêter. Ils l’écrivent dans une lettre aux agences pour l’emploi qui fournissent le personnel enseignant. Tous les lycées, il y en a des dizaines, ont signé la lettre. La solution, disent-ils, consiste simplement à employer les enseignants. « Laissez-les venir. Nous avons juste besoin d’eux. Le Brabant fait maintenant une déclaration, mais cela se passe dans tous les Pays-Bas. »

Même en cas de vague de grippe, les écoles n’embaucheront plus d’intérimaires. Une autre solution a été trouvée. « Nous demandons aux personnes qui prennent leur retraite si elles peuvent encore appeler. Nous les avons aussi en classe. Nous le résoudrons avec ça. Parfois, nous plaçons un étudiant de troisième ou de quatrième année devant la classe, qui a presque terminé le cours. Ceci est également possible sous certaines conditions. Nous demandons également aux employés s’ils souhaitent travailler plus temporairement.

« Cela concerne toute la province. Plus de cent mille étudiants. »

Toutes les commissions scolaires du Brabant ont signé cette lettre. « Des petits comme une école pratique avec deux cents élèves à OMO avec 65 000 élèves. Cela concerne toute la province. Plus de cent mille élèves. » Avec cette déclaration, les écoles espèrent pouvoir changer les choses : « Si vous gardez le dos droit et décidez de ne plus embaucher, alors ces enseignants entreront sur le marché et vous pourrez alors simplement leur proposer un emploi. »

Les conseils du Brabant pour l’enseignement secondaire espèrent que cette décision sera également adoptée par tous les autres conseils pour les écoles secondaires et primaires aux Pays-Bas.



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